Togo - « La population de Mandourie doit se lever et prendre son destin, dire non à la misère, à la souffrance, opter pour le changement et voter pour la jeunesse », tel est l’essentiel du message qu’a apporté le candidat du Nouvel engagement togolais (NET), Gerry Taama aux populations de Mandourie, localité de la préfecture de Kpendjal située à 105 km de Dapaong, où il a débuté sa campagne électorale pour le scrutin présidentiel du 25 avril 2015, a constaté l’Agence de presse Afreepress.
« Nous avons choisi de faire notre premier meeting de campagne à Mandourie parce que quand on fouille bien dans tout le Togo, c’est ici qu’il y a plus de misère. Mandourie à tort est considéré comme le 6ème continent et nous avons voulu montrer notre proximité avec cette population qui est l’une des plus sinistrée de notre pays », a déclaré Gerry Taama.
Pour lui, le fait de commencer la campagne à Mandourie est une manière de dire à cette population qu’elle n’est pas oubliée par le NET. « 9 personnes sur 10 ici sont pauvres, les populations ont droit à 4 heures d’électricité par jour, il n’y a pas de station d’essence, la route est en train d’être faite mais ça met du temps. L’eau potable, l’accès aux soins de santé restent encore des luxes pour ces populations et il fallait prendre à témoignage ces Togolais pour dire nous sommes avec vous. On ne vous a pas oubliés et on ne vous oubliera pas demain », a dit M. Taama à ses interlocuteurs.
Pour le NET, c’est aussi une manière de démontrer à la population de Mandourie la solidarité et la compassion par rapport aux souffrances qu’elle traverse.
Il a également entretenu ces citoyens togolais sur ses quinze (15) engagements concoctés pour rétablir, une fois au pouvoir, la bonne gouvernance au Togo. Au nombre de ces engagements, il y a la gouvernance de proximité qui permettra au nouveau chef de l’Etat de discuter avec les acteurs sociaux quand il y a un problème important comme les grèves répétées dans la fonction publique, la question des réformes constitutionnelles et institutionnelles ainsi que la décentralisation.
Prenant la parole, certains habitants de cette localité ont tout de suite pointé du doigt « les fausses promesses » qu’ils ne comptent pas pardonner après.
