Togo - Le renforcement des capacités des organisations de protection des femmes dans leur Combat contre les violences faites à celles-ci, surtout pendant et après les conflits armés et les conflits politiques, c’est le sujet qui regroupe depuis mercredi en formation des journalistes et responsables du Réseau des Organisations féminines d’Afrique francophone (ROFAF).
Avant-dernier d’une séance de 12 sessions de formation sur les conflits et les violences basées sur le genre, la session de formation démarrée mercredi est placée sous le thème : « combattre la violence à l’égard des femmes en situation de conflits, post conflits et dans les ménages ».
À l’ouverture des travaux, le Haut Commissariat des Nations-Unies aux Droits de l’Homme (HCDH) par la voix de sa représentante résidente au Togo, Ige Olatokunbo a salué l’implication remarquée des hommes dans la lutte pour la protection des femmes. « Ils ont compris que les actions des femmes ne pouvaient pas avoir de succès sans leur soutien », a-t-elle déclaré.
Celle-ci s’est par ailleurs réjouie de toutes les actions menées à différents niveaux, et tous les traités signés au préalable pour protéger les femmes.
Cette initiative, a expliqué Massan d’Almeida, directrice exécutive du ROFAF, vient des observations sur les violences faites au Mali. Elle vise à renforcer les capacités des femmes et des organisations dans la lutte pour les violences faites aux femmes en mettant un accent sur celles effectuées en période de conflits, a-t-elle souligné.
« Il faut éradiquer le mal à la source par l’implication des hommes. Quand un homme parle à un homme de la question des femmes, le message est différent », a-t-elle fait remarquer.
