3è mission d’évaluation du PNIASA : Les experts BM et FIDA donnent une bonne note au Togo

Économie

Publié le samedi 19 octobre 2013 | L’Union

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Les chefs de délégation de la 3è mission d’évaluation du Pniasa et le ministre Agadazi

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Activités gouvernementales 2013

La 3è Mission conjointe de supervision du Programme National d’Investissement Agricole et de Sécurité Alimentaire (PNIASA) note une « avancée satisfaisante » dans la mise en œuvre des trois premiers projets du programme à savoir : le Projet d’Appui au Développement de l’Agriculture au Togo (PADAT) ; le Projet d’Appui au Secteur Agricole (PASA) et le Programme de Productivité Agricole en Afrique de l’Ouest-Projet Togo (PPAAO-Togo).

C’est ce qui ressort du rapport des experts du Fonds International de Développement Agricole (FIDA) et la Banque Mondiale. Rapport présenté vendredi au cours d’une rencontre de restitution des résultats de cette mission, ayant séjourné du 7 au 18 octobre 2013au Togo, pour évaluer l’état d’avancement des projets en cours.

Pendant leur séjour, la mission a eu à faire une série d’activités notamment des séances de travail avec les différents coordonnateurs opérationnels délégués ; des visites de terrain, des réunions de travail, etc.

Spécifiquement, la mission a observé une évolution significative dans le traitement des portefeuilles de passation des marchés, de la gestion financière, du suivi-évaluation, de la gestion axée sur les résultats et de communication.

Au niveau du PADAT qui appuie la production et la valorisation des produits dans les filières riz, maïs et manioc, la mission du FIDA a salué les efforts entrepris depuis la dernière mission et qui ont donné des résultats notables.

Mme Aïssa Touré Sarr, Chef de la délégation FIDA relève néanmoins que le projet n’a pas consolidé certaines des avancées notables saluées lors de la dernière mission d’avril 2013.

« Des retards significatifs ont été enregistrés dans des activités majeures, telles que les opérations pilotes de la petite mécanisation ou la culture attelée, et la quasi-totalité des activités de la composante Valorisation des produits agricoles », souligne-t-elle.

Selon Mme Sarr, ces retards, imputables essentiellement aux retards dans la passation des marchés, aux délais non maîtrisés dans la livraison des services (études) et produits (équipements et infrastructures de transformation), devront être rattrapés rapidement pour assurer des résultats tangibles avant la revue à mi-parcours du projet prévue en mars 2014.

Concernant le PASA, les experts de la BM indiquent que le projet conforte ses acquis et entre en « régime de croisière ».

« Les activités de promotion des cultures vivrières stratégiques, des cultures d’exportation et de la production halieutique continentale se poursuivent de manière globalement satisfaisante », affirme Christian Berger, Chargé de projet à la BM et Chef de file des partenaires techniques et financiers du secteur agricole.

Quant au PPAAO-Togo qui génère et vulgarise des technologies éprouvées au Togo et dans la sous-région, le projet a fait du Togo le tout premier pays à avoir adopté et publié au Journal officiel, les textes réglementaires de la CEDEAO sur les semences et les pesticides.

La mission a salué les efforts du PPAAO-Togo pour améliorer le traitement des dossiers techniques liés à la passation des marchés et à la gestion financière, de même que les réalisations de terrain au profit des bénéficiaires.

« Ce qu’on pourrait retenir aujourd’hui, c’est que le PPAAO se déroule très bien au Togo, les activités avancent », a laissé entendre pour sa part, Souleyman Fofana, représentant de du PPAAO-Togo à la Banque Mondiale.

« Je ne dirai pas que tout est positif, parce que nous sommes dans le cadre d’un projet. Un projet mis en place par un gouvernement vise à régler des problèmes. Nous sommes au début d’un projet qui est à 22 mois presque deux ans et il y a des activités qui ne sont pas démarrées ou qui sont au début. Ce qu’il y a faire, c’est que les projets qui ne sont pas démarrés démarrent vite et il faut que les équipes restent mobilisées et que les différents contrats qui sont encore dans le circuit soient signés dans le délai et les projets exécutés dans le délai », a exhorté M Fofana.

C’est le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, qui a présidé cette rencontre. Avec cette évaluation « un pas a été franchi », à en croire le Col. Ouro Koura-Agadazi.

Le ministre précise tout de même que « beaucoup reste encore à faire. « Nous devons ensemble donner des signaux forts avant les prochaines évaluations à mi-parcours prévues en début d’année 2014 », estime ce dernier.

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