« Combattre la violence à l’égard des femmes dans les situations de conflits et post conflits, et dans les ménages ».
C’est sur ce thème que le Réseau des Organisations Féminines d’Afrique Francophone (ROFAF) qui regroupe des associations des Femmes, a ouvert une session de formation de trois (3) jours à Lomé et qui a pris fin ce vendredi.
Cette rencontre vise à renforcer les capacités des femmes leaders et des organisations à travailler sur les questions liées aux violences faites aux femmes, sera au centre des débats.
Selon Mme Igwe Olatokunbo, la Représentante résidante du Haut Commissariat des Droits de l’Homme au Togo (HCDH), un accent particulier sera mis sur les violences perpétrées pendant et après les conflits armés et politiques et sur la croissance de la présence des femmes à tous les niveaux dans le processus de prévention et de prise en charge des victimes et auteurs des violences.
« Au cours de ce séminaire, les activités seront basées sur comment se mobilier pour les organisations des femmes , et créer une série de manifestations publiques ; donc la particularité de ce programme va mettre l’accent sur une nouvelle stratégie pour l’éradication des violences faites aux femmes », a souligné Mme Massan d’ALMEIDA, Directrice Exécutive de ROFAF.
Selon Mme Améyo Akpé Zamba, Présidente de l’Association Horizon Développement (HD), les cas de violences se manifestent partout mais ils sont plus présents dans les foyers conjugaux ou dans les ménages.
« Après notre étude sur l’effectivité de ce phénomène au Togo, nous avons constaté que ces violences existent dans toutes les régions sous plusieurs formes.
Les plus connues sont les violences institutionnelles 96%, les violences physiques 94%, les violences sexuelles 93%, les violences psycho-morales 88%, et les violences économiques 79% », a-telle précisé dans son mot de circonstance.
C’est au regard de ces actes déplorables dont les femmes sont victimes, que le ROFAF a déplacé les éminents formateurs et formatrices du Togo, venus du Bénin et de la République Démocratique du Congo afin d’outiller les participants et participantes à lutter quotidiennement contre les violences dont sont soumises les femmes.