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Atsou Atcha Yaovi : « Nous allons faire la rentrée le lundi prochain. Si rien n’est dit jusqu’à jeudi, nous reprendrons le mouvement »
Publié le dimanche 20 octobre 2013  |  AfreePress


© Autre presse
Atsou Atcha Yaovi, un délégué préfectoral de l`Union des Syndicats de l’Education du Togo (USET).


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Togo - Les enseignants ne décolèrent pas. La grogne continue de faire rage au sein des fédérations des syndicats des enseignants avec la tenue d’une assemblée générale samedi à Lomé, une réunion des délégués préfectoraux de l4Union des Syndicats de l’Education du Togo (USET).
Selon lui, les enseignants ont décidé de reprendre les cours le lundi prochain jusqu’au jeudi 24 octobre, date à laquelle si aucun accord n’est intervenu entre les représentants des enseignants et le gouvernement, avec à la clé des propositions concrètes, les enseignants reprendront leur mouvement.
« Nous allons faire la rentrée le lundi prochain. Le mardi 22 octobre 2013, c’est l’échéance et les discussions vont se poursuivre et que les propositions concrètes seront faites. Nous prenons la journée de mercredi pour observer ce qui sera dit clairement. Si rien n’est dit jusqu’au jeudi, nous repartons en mouvement.

Lire l’intégralité de l’interview

Afreepress.info : Bonjour monsieur Atsou Atcha Yaovi, chargé de l’information de l’Union des Syndicats de l’Education du Togo (USET). Dites-nous, pourquoi encore une assemblée générale aujourd’hui ?

Atsou Atcha Yaovi : Cette assemblée générale est tenue par les enseignants suite au fait que les délégués préfectoraux de l’USET sont arrivés à Lomé par rapport au relevé de conclusions que le ministre des enseignements primaire et secondaire a lu suspendant la grève. Informés de ceci, les délégués se disent qu’ils ne sont pas d’accord. Nous avons tenu une réunion où ils ont produit un document signé par tous les délégués, document que nous avons déposé aux ministères.
Nous allons faire la rentrée le lundi prochain. Le mardi 22 octobre 2013, c’est l’échéance et les discussions vont se poursuivre et que les propositions concrètes seront faites. Nous prenons la journée de mercredi pour observer ce qui sera dit clairement. Si rien n’est dit jusqu’au jeudi, nous repartons en mouvement.

Afreepress.info : Est-ce à dire que du lundi 21 octobre jusqu’au jeudi 24 octobre les cours auront lieu de façon normale dans les différents établissements scolaires ?

Atsou Atcha Yaovi : Nous allons faire cours jusqu’à la veille du mercredi. Si rien n’est fait, on n’a pas constaté quelque chose de concret, nous rentrons en mouvement à partir de jeudi.

Afreepress.info : Dites-nous monsieur, pourquoi la base se voit obligée de se confier à l’USET désignée comme interlocuteur pour porter ses revendications ?

Atsou Atcha Yaovi : Les délégués ont décidé que cela soit ainsi parce qu’à entendre ce que nous avons eu comme rapport, l’USET a montré qu’elle a un principe de fonctionnement qui voudrait que la base soit consultée avant la signature de tout document. Il me souvient qu’avec le ministre tout récemment, les autres ont décidé que nous signions. Etant donné que c’est un principe de majorité et que les 5 autres ont accepté, notre secrétaire général ne pouvait que signer. Nous avons quand même fait passer notre avis, comme quoi cela peut créer des problèmes et on l’a constaté clairement sur le terrain, franchement la rentrée n’a pas été effective.
Les délégués ont décidé que dorénavant, pour qu’on ne retombe pas dans les mêmes erreurs, à partir de jeudi si rien n’est fait, que l’USET prenne ses responsabilités.

Afreepress.info : A partir de jeudi s’il n’y a pas d’accord entre vos représentants et le gouvernement, la grève continue ?

Atsou Atcha Yaovi: A partir de jeudi, bien entendu. L’accord oui, mais des propositions concrètes dans l’accord, c’est le plus important. Si nous faisons tout cela, c’est pour ne pas rentrer au-delà de l’échéance par rapport au budget 2014, pour ne pas amener les collègues à reprendre les classes et au beau milieu de l’année, les cours seront encore arrêtés. Si les gens pensent forcer la rentrée résoudrait le problème, nous leur disons tout de suite qu’ils se trompent. La rentrée est un fait, l’année scolaire en est un autre. Cette fois-ci, nous ne voulons pas d’une année scolaire semée de troubles.

Afreepress.info : Certaines personnes trouvent au contraire que vous exagérez dans vos actions et revendications. Que leur dites-vous ?

Atsou Atcha Yaovi : Nous disons que ces personnes ne sont pas informées. Personne ne peut dire que les enseignants exagèrent lorsque ceux-ci n’arrivent pas à joindre les deux bouts. Dans les autres secteurs, les travailleurs ont des primes mais quand vous prenez le bulletin de paye des enseignants qui ont pour la plupart leurs diplômes universitaires, c’est ridicule. Le peu d’argent que nous avons sans prime équivaut à une centaine de mille qui ne permettent pas aux enseignants de vivre.
Ce que nous réclamons aujourd’hui, c’est des choses qu’on a posées à l’autorité depuis longtemps. Parmi les primes, il y en a qui ont fait l’objet de promesse faite par les ministres.

Propos recueillis par Telli K

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