Réunis à leur siège à Lomé en conseil avec le Bureau exécutif, les délégués préfectoraux de l’USET (Union des Syndicats de l’Education du Togo), ont décidé de lancer un nouveau mot d’ordre de grève de 48 heures pour les 24 et 25 octobre 2013.
Selon une correspondance adressée conjointement aux ministres des Enseignements Primaire et Secondaire, Florent Badjam Maganawè, et de l’Enseignement Technique et Professionnel, Brim Bouraïma Diabacté, ces enseignants délégués venus de toutes les régions du Togo, disent qu’ « après analyse de situation et vu que les propositions faites par le gouvernement ne répondent pas aux préoccupations de la base qui doit être forcément être consultée avant toute décision ».
Mais, sans pour autant désavouer leurs responsables qui étaient autour de la table des discussions avec les membres du gouvernement et qui ont signé le document d’entente entre les parties, ils disent rejeter la décision de suspension de grève. Dans le prolongement de ce rejet, les délégués préfectoraux, annoncent « une grève de 48 heures les 24 et 25 octobre 2013, reconductible si aucun accord définitif et conséquent n’est signé ».
Pour ces derniers, seul un accord prenant an compte des points comme « la prime mensuelle de logement à tout le corps enseignant », « la prime mensuelle d’éloignement », « la prime d’incitation à la fonction enseignante » et « l’annulation pure et simple des affectations punitives des délégués syndicaux », peut aider à calmer la base de l’USET. Une base qui a manifesté son désaccord avec les responsables le 16 octobre dernier lors d’une Assemblée générale à Lomé et dans les autres villes de l’intérieur du pays.
Mais en attendant ces deux dates (24 et 25 octobre 2013), les enseignants seront au cours en début de semaine prochaine. et au cas où aucun accord ne serait trouvé à la reprise des discussions, cette grève serait inévitable.
P.S, Lomé (Telegramme228)