Le Collectif « Sauvons le Togo » (CST) participera aux élections législatives du 25 juillet prochain. Le doute qui planait toujours sur cette perspective malgré l’accord du 8 juillet a été finalement levé ce jeudi.
Le Collectif entrera en campagne à partir de ce vendredi.
Cette décision a été prise par le Collectif qui s’est rendu compte des manœuvres du pouvoir visant à le pousser au boycott mais aussi par la libération de trois des détenus de figurant sur la liste électoral du CST à ces élections.
Gérard Adja, Alphonse Kpogo et Jean Eklu détenus dans le cadre des enquêtes sur les incendies des grands marchés du Togo ont effectivement coïncidé avec cette décision.
« Pour faire échec à cette entreprise machiavélique de perpétuation d’un règne monarco-despotique, inique et désuet, les forces démocratiques décident unanimement de prendre part à la prochaine compétition électorale, avec la ferme détermination de mettre fin à l’immobilisme et au conservatisme de ceux qui considèrent que le Togo est leur patrimoine privé et les populations togolaises leurs sujets », motive le CST sa décision dans une déclaration rendue publique.
Le CST n’a pas manqué de rendre le chef de l’Etat Faure Gnassingbé responsable de la situation socio-politique pour n’avoir pas pris la mesure de sa gravité.
En décidant de participer à ces élections malgré tout, le CST espère que la mobilisation populaire massivement permettra le triomphe des aspirations du peuple togolais au changement.
Notons que les élections législatives auront lieu le 25 juillet prochain. Elles permettront au Togo de renouveler le mandat de ces députés arrivés à termes depuis l’année.
Quatre grandes listes sont la ligne de départ de ces consultations.
