Togo - Pendant combien de temps encore les Togolais seront-ils prisonniers et esclaves des Gnassingbé ? Profitant du règne dévastateur et maléfique sur le pays depuis 46 ans, la fratrie Gnassingbé se donne le droit divin de décider du sort des Togolais.
Le récent cas qui défraie la chronique est la barbarie policière orchestrée par Emmanuel Gnassingbé, demi-frère de Faure Gnassingbé à Agoè-Fidikpui pour une affaire de terrain. L’information a été révélée par le confrère « Pipo Magazine » dans sa parution n°045 du 07 octobre 2013.
Selon le confrère, El Hadj Ali Alassani a acquis auprès d’Emmanuel Gnassingbé trois lots du terrain à Agoè-Fidikpui, banlieue nord-est de Lomé en 2006. Le terrain étant situé en zone inondable, il a fallu attendre l’érection d’un ponceau en 2010 par le gouvernement pour que Ali Alassani ne puisse construire des bâtiments sur son terrain. Mais contre toute attente, en 2012, Emmanuel Gnassingbé revient avec un huissier et des policiers pour ordonner la fermeture des magasins et le départ des occupants. L’affaire a été portée à la justice. Mais des quatre convocations, le frère aîné de Faure était absent. La justice a ordonné à M. Ali d’aller rouvrir ses magasins.
Emmanuel, de son côté a traduit M. Ali auprès du Procureur de la République auprès duquel il a nié avoir vendu le terrain sans apporter les preuves. Face à ses contradictions, le dossier a été classé sans suite devant les avocats des deux parties.
Comble de malheur, près d’une année après, Emmanuel Gnassingbé revient à la charge. En compagnie d’un huissier, d’une horde de policiers et des gros bras, l’autre fils à Eyadèma a investi les lieux. On était le mardi 10 septembre 2013. Face à la détermination des occupants à ne céder devant les diktats d’Emmanuel, des policiers auraient tiré à bout portant sur les riverains avec plusieurs blessés. Après des entretiens avec Ali Alassani, l’huissier Kpatcha et les policiers ont dû replier.
Cette affaire montre l’indélicatesse grandissante de Gnassingbé présidentiel au Togo. Pour un oui ou un non, des voies de faits, des répressions sauvages sur de paisibles populations. Une situation qui ternit au jour le jour l’image de cette famille présidentielle.