Togo - « Quelle solidarité syndicale pour une meilleure liberté d’expression ? », c’est le thème principal d’un atelier de sensibilisation qui a réuni vendredi dernier à la Maison de la presse à Lomé, des journalistes membres du SYNJIT (Syndicat National des Journalistes Indépendants du Togo).
Cet atelier, une des activités au programme d’une campagne lancée par cette organisation de défense des droits et intérêts des journalistes togolais, a été l’occasion pour ces hommes de médias de d’obtenir des réponses à plusieurs questions dont entre autres, « Pourquoi il faut faire partie d’une organisation syndicale ? Qu’est-ce qu’on peut attendre d’une organisation syndicale ? Maintenant, quand on parle de solidarité syndicale, qu’est-ce que c’est, et comment ça s’exprime ? », selon les explications du Secrétaire général, Maxime Domégni.
Il se réjouit au passage de ce que cet atelier d’une demi-journée a permis à un monde de la presse au Togo, très jeune dans le domaine syndical, de « revisiter les fondamentaux du syndicalisme ». Il a jugé de l’importance de cette démarche par l’occasion offerte de « permettre à nos confrères journalistes de maitriser les contours d’une organisation syndicale ».
Pour ce faire, deux communications ont meublé les travaux. Il s’agit de « la solidarité syndicale », animée par Emmanuel Agbénou et « la liberté syndicale et la liberté d’expression », développée par Marin Lawson. Ainsi, les journalistes ont été conviés à partager la conviction selon laquelle, il faudra à tout journaliste qui aspire à l’amélioration de ses conditions de vie et de travail d’adhérer au SYNJIT, vu que l’union fait la force.
Les deux communicateurs se sont également relayés pour faire constater que la solidarité syndicale, la liberté syndicale et la liberté d’expression sont interdépendantes et universellement reconnues. A tout prendre, « la force numérique et financière renforcent le syndicat ». Telle est la conclusion à laquelle l’atelier a abouti.
Pour cette campagne de sensibilisation sur la solidarité syndicale, le SYNJIT a bénéficié de l’assistance de la FTBC (Fédération des Travailleurs du Bois et de la Constructon) et de SOLIFONDS.