Furieux qu’aucun poste ne leur ait été accordé dans la nouvelle équipe gouvernementale, certains cadres de l’UFC (opposition) ont appelé, via un obscur Comité de Réflexion pour l’Alternance Démocratique au Togo (CRADT), les militants à quitter ce parti ‘pour lutter aux côtés des autres partis de l’opposition’.
Une démarche de dépit pour l’ancien ministre de la Communication Djimon Oré, l’ex-député Nicodème Habia, et le responsable des jeunes, Jean-Luc Homaoo.
Ces derniers avaient fait des pieds et des mains pour devenir ministres, en vain.
Le Bureau directeur de l’UFC, présidé par Gilchrist Olympio, a décidé lundi soir d’exclure Djimon Oré, Tchimessé Gbéya, Habia Nicodème et Adjangba Théophile.
Quand à Jean-Luc Homawoo, il écope d’un blâme avec retrait de ses titres et interdiction pour lui de parler au nom du parti; et ce jusqu'à nouvel ordre.
L'UFC fut pendant des années la principale formation de l'opposition au Togo avant son échec lors des dernières législatives.