LOME - Une quarantaine d'acteurs de divers départements togolais se réunissent depuis lundi à Lomé pour des échanges en vue d'une statégie nationale contre la piraterie dans le Golfe de Guinée où le Port de Lomé est présenté comme une destination de choix des armateurs.
Ce séminaire national sur la sécurité maritime et la lutte contre la piraterie va durer quatre sous l'encadrement de Mme Seline Trevisanut, professeur à l´Institut néerlandais du droit de la mer (NILOS), qui doit donner l'introduction au droit de la mer, en particulier au régime de la haute mer, et présentera les régimes juridiques pour la lutte contre la piraterie.
Selon Cornelia Glinz, chargée de recherche à la Fondation Max Planck pour la paix internationale et l'Etat de droit, "les actes de piraterie et de vol à main armée constituent de plus en plus une menace pour le transport maritime dans le Golfe de Guinée".
Glinz a indiqué qu'il est essentiel d'élaborer une stratégie régionale face aux actes de piraterie qui "deviennent, de plus en plus, des enjeux dépassant les limites de la frontière d'un seul Etat".
La rencontre rassemble entre autres des acteurs des ministères de la Sécurité, des Transports, des Affaires étrangères et de la Justice, de l'état-major des forces armées togolaises, de la marine, de la Cour suprême.
Cette rencontre est la première partie d'une série de trois séminaires qui devront se dérouler au cours de l'année 2013 et en début d'année 2014 à Lomé.
Le deuxième séminaire sera consacré au rôle du Togo dans l' élaboration d'une stratégie ouest-africaine contre la piraterie maritime, tandis que le troisième séminaire sera une approche comparative de la situation et de la lutte par rapport au Golfe d' Aden, a expliqué à l'agence Xinnua la chargée de recherche à la Fondation Max Planck,Mme Cornelia Glinz.
