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Orè, Habia, Tchimessé et Adjangba exclus, J-L Homawoo blâmé et retrogradé
Publié le mercredi 23 octobre 2013  |  Télégramme 228




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Dans un article publié en fin de journée d’hier, nous évoquions déjà la possible sanction contre certains membres du bureau directeur de l’UFC qui se sont illustrés ces dernièrs semaines, via les médias en adoptant des positions diamétralement opposées à celles du parti qui a décidé d’aller au gouvernement. C’est chose faite depuis la fin de cette journée de lundi. Au terme d’une réunion du bureau directeur tenue au siège de l’Union des Forces du Changement (UFC), et que présidait le président national, l’ancien ministre de la Communication Djimon Orè et les anciens députés Nicodème Habia, Tchimessé Gbéya et Adjangba Théophile ont été définitivement exclus du parti. Toutefois, Jean-Luc Homawoo, président de la Jeunesse, a perdu ses titres à lui confiés par le parti, jusqu’à nouvel ordre. A en croire le Conseiller juridique du président national Gilchrist Olympio, Jean-Claude Homawoo, les faits remontent à un comité de réflexion non reconnu officiellement par le parti qui aurait publié « des choses injurieuses et insultantes » à l’égard du parti au symbole du palmier rouge dans un fond jaune. Devant une telle situation, a-t-il poursuivi, « le parti se devait rapidement de prendre des mesures ». Par conséquent, « les membres de ce comité ont été purement et simplement expulsés définitivement du parti ». Il s’agit de Djimon Orè, de Tchimessé Gbéya, de Nicodème Habia et de Théophile Adjangba. En dehors de ces membres dudit « comité de réflexion » sanctionnés par le bureau directeur, un autre membre actif de l’UFC a également fait l’objet des sanctions. Il s’agit du désormais ancien Délégué National à la Jeunesse, Jean-Luc Homawoo. « Un autre de nos camarades, notamment Jean-Luc Homawoo, a fait l’objet de blâme avec retrait de ses titres et interdiction pour lui de parler au nom du parti ; et ce jusqu’à nouvel ordre », a indiqué Jean-Claude Homawoo.

En tout cas, on peut déjà se dire que l’après législatives a été chaotique et cauchemardesque pour cet ancien parti principal de l’opposition politique togolaise qui semble finir mal. Puisque, avec ces exclusions, ce parti déjà fragilisé par les départs trois années plus tôt de certains de ses cadres pour se regrouper dans l’ANC, l’UFC se retrouve plus encore fragilisé que jamais, du fait que ces personnes exclues sont des membres non moins importants qui ont joué des roles considérables dans la vie du parti ces dernières années.

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