L’Union des syndicats de l’Education du Togo (USET) rejette en bloc l’accord signé le 15 Octobre dernier entre le gouvernement et les Fédérations des Syndicats de l’Education (FSE).
C’est ce qu’ont indiqué les délégués préfectoraux des syndicats de base de l’USET réunis en Assemblée Générale (AG) à Lomé.
Les syndicats des enseignants ont décidé de lancer une grève de 48 heures, les 24 et 25 Octobre 2013, reconductible si aucun accord définitif et conséquent n’est signé sur les points de la plate-forme revendicative.
« Nous allons attendre la journée de Mercredi ; si rien n’est fait concrètement, nous rentrons en mouvement », a déclaré M. ATSOU ATCHA, Chargé de l’Information de l’USET.
A ce propos, les manifestants de l’AG, ont sorti une déclaration liminaire dans laquelle ils n’aspirent plus la confiance des fédérations des syndicats de l’éducation.
Selon la déclaration signée par tous les délégués préfectoraux, seule l’USET qui est chargée à devenir leur interlocuteur crédible pour ses revendications.
C’est pourquoi ils demandent l’ouverture immédiate des négociations sincères et franches avec le gouvernement sur la Plate-forme revendicative et la signature d’un accord pour la rentrée scolaire effective.
Précisément, ils revendiquent une prime mensuelle de logement à tout le corps enseignant ; une prime mensuelle de l’éloignement ; une prime d’incitation à la fonction enseignante ; l’annulation pure et simple des affectations punitives des délégués syndicaux. Pour cela, le Bureau Exécutif de l’USET a adressé un courrier contenant ces décisions aux autorités en charge du système éducatif au Togo.