Elle sort d’où celle-là ? L’élection présidentielle à venir a le mérite de faire ressusciter des macchabées. Il y a belle lurette qu’on n’a pas eu de ses nouvelles ! Elle était carrément portée disparue depuis que l’affaire de riz toxique avait éclaté. Vous l’avez devinez, on parle de l’autre égérie de Faure Gnassingbé, Julie Béguédou.
Comme par enchantement, la First lady ratée est apparue sur les écrans de la télévision en… train de haranguer les paysans. Les grosses lunettes noires avec lesquelles elle a caché le visage ne nous ont pas rendu la tâche très facile pour la reconnaître tout de suite. On a dû se résoudre à régler à maintes reprises les couleurs blanc-noir du téléviseur et après quelques coups sur la coque de la télé, on est parvenu à la voir en grandeur nature sur les écrans. Où était-elle passée durant tout ce temps ?
Le jeune président ne fait pas dans la dentelle pour cette élection. En toile de fond, la quête du troisième mandat qu’il veut obtenir à tout prix et par tous les moyens. Il a une mainmise sur la CENI et la Cour Constitutionnelle, des institutions directement impliquées dans l’organisation du scrutin et qui lui sont assujetties ; il a requis l’expertise d’un braqueur électoral béninois, Clément Aganahi qui a imposé son système de fraudes électorales certifié SUCCES à la CENI pour la transmission des résultats.
Malgré tout, Faure Gnassingbé qui n’est toujours pas satisfait, a battu le rappel de tout son harem qui constitue pour la même occasion son staff de campagne. L’objectif, révèle « La Lettre du Continent » est de capter l’électorat féminin. « Ces derniers mois, le chef de l’Etat s’est employé à « maîtriser » tous les paramètres du scrutin », rapporte le journal français. Le staff est composé de sa directrice de cabinet, Victoire Simedeho Marie-Noëlle Dzidudu Tomégah-Dogbé, Cina Lawson et Ingrid Ataféinam Awadé qui sont au four et au moulin pour faire « rééélire » leur prince « charmant ».
Le gynécée s’est élargi avec l’apport non négligeable de dame Béguédou qui veut aussi jouer sa partition. Dans sa gibecière, de l’engrais « toxique » qu’elle veut gracieusement offrir aux paysans contre leur vote pour Faure Gnassingbé. Elle fait elle aussi le tour du pays pour séduire le monde agricole. Pourvu que les paysans ne s’intoxiquent pas !
