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Litige foncier à Alinka-Togblékopé : De l’électricité en l’air.
Publié le jeudi 24 octobre 2013  |  icilome




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Togo - Un soulèvement des propriétaires terriens opprimés, dépossédés, se prépare à Alinka-Togblékopé à cause des basses besognes du préfet Mélébou, de la gendarmerie de Togblékopé etc

Vers un soulèvement populaire dans le village Alinka à Togblékopé pour dire non à des magouilles du Préfet Mélébou, du chef canton et de la gendarmerie de Togblékopé. La tension est palpable chez les populations d’Alinka, propriétaires terriens mais dépossédés de leurs terres par le préfet Mélébou qui joue le rôle de la Justice. Au cours d’un point de presse tenu dans le village le 23 Octobre 2013, femmes, jeunes vieux ont exprimé leur ras- le- bol dans cette affaire foncière, créée de toute pièce par les personnes à qui les fondateurs ont offert leur hospitalité. Après que la justice togolaise a ordonné le lotissement de tout le village, voilà, c’est le Préfet Mélébou avec la complicité du chef canton, de la gendarmerie de Togblékopé jouent le mauvais rôle au côté des étrangers à qui les autochtones reconnaissent avoir offert leur hospitalité et qu’ils veulent devenir propriétaire du village. C’est un problème qui créé une tension dans le village Alinka, car la gendarmerie de Togblékopé mène une chasse à l’homme contre le chef du village d’Alinka, obligeant ce dernier à prendre la poudre d’escampette. Alinka est aujourd’hui privé de son chef. Lire l’intégralité de la déclaration des populations. Lecture.


Réaction de la collectivité Kodji et Kpoto suite à une soit disant déclaration d’une soit disant population d’Agoè Alinka relayée dans les colonnes du journal "La voix de l’Union Africaine"


Le Togo a amorcé depuis l’arrivée au pouvoir du président Faure Gnassingbé, le processus de développement et de démocratisation, un processus qui devrait mettre fin aux manières peu orthodoxe avec lesquelles certaines personnes qui se croient au-dessus de la loi gèrent certaines affaires dans le pays. Force est de constater que ces manières qui datent d’une autre époque continuent d’être utilisées par certaines réfractaires à la politique de développement pour brimer, opprimer, diviser, abuser et priver les populations de leur droit et biens. C’est le cas de la situation qui prévaut ici à Agoè Alinka, situation due aux histoires fabriquées de toutes pièces par des personnes qui ne désirent pas le développement de notre localité.


Le village d’Alinka semble devenir la risée des autorités locales qui devaient la protéger de toute attaque extérieure. Guider par des ambitions démesurées, elles relèguent au dernier rang, les besoins des populations et s’adonnent à une campagne d’intoxication pour servir une histoire fabriquée de toutes pièces et opposent les populations entre elles.


Le village d’Alinka est une propriété reconnue à la collectivité Kodji et Kpoto par les plus hautes instances juridiques du pays à partir d’un arrêt rendu le 14 juillet 1982. Cependant, des parcelles étaient occupées de façon anarchique par certaines personnes qui ne sont que des descendants des familles amies notamment Kponkou, Tonougba, Gblin, Avékon, Wuito, Kpédévi et Dekou venues d’ailleurs.


Cette occupation était contestée depuis les années 1978 par nos parents qui voyaient en eux, une entreprise macabre destinée à s’accaparer les biens fonciers des vrais bénéficiaires. D’où un bras de fer qui les a conduits devants les tribunaux. Les juges, après analyses des faits, écoute des personnes impliquées dans l’affaire et considération des pièces justificatives produites par la collectivité Kodji et Kpoto, lui a reconnu le droit de propriété et débouté les détracteurs.

Au fil des années, le désir de développer la localité a commencé par germer dans nos esprits face aux besoins croissant des populations : l’augmentation du nombre d’enfants non scolarisés, les difficultés d’accès au centre de santé de Togblékopé surtout en cas d’urgence, les difficultés d’accès au village d’Alinka et ses environs, le besoin de marché pour permettre aux femmes de faire leurs petites activités génératrices de revenues… Il était alors important de commencer par réfléchir à des moyens conséquents qui vont nous permettre de mettre à disposition des parcelles qui vont abriter un dispensaire, une école, un collège, un marché, un centre de loisirs… Des édifices qui vont permettre au village d’Alinka d’être dans le rythme de la politique de développement cher au président Faure Gnassingbé et son gouvernement. Nous avons alors introduit près des hautes juridictions compétentes, un projet de lotissement de toutes les parcelles de la collectivité Kodji et Kpoto qui prévoit des réserves administratives et des voies d’accès. Après étude minutieuse du projet et vu sa pertinence, les juges de la cour nous ont donné quitus et nous ont affecté un géomètre agréé répondant au nom de AGBAGLO Gagouna mandaté par ceux-ci pour suivre l’exécution à la lettre de la décision de la justice.


Force a été de constater que ce projet digne soit mal perçu par certaines personnes qui ne se souciaient pas vraiment des besoins des populations d’Alinka. Le préfet du Golfe a, dans une note circulaire, estimé qu’il s’agissait d’un lotissement clandestin sans chercher à vérifier s’il l’était ou pas. En complicité avec des personnes tapis dans l’ombre et certaines autorités locales, le préfet du Golfe, Koffi Mélébou a monté les populations et organisé une chasse à l’homme qui visait le Chef Kodjo Aziankou et Kodjo Gator, mandataire principal de la collectivité Kodji et Kpoto. Pour parvenir à ses fins, il a mis en contribution la gendarmerie de Togblékopé qui évolue dans une mission aveugle sans chercher à comprendre ce qui se passe réellement. Malgré les différentes interpellations de notre part, il récidive dans ses dictats. Et pour diviser les fils de la localité, il orchestre en complicité avec le Chef canton, Togbui Kpodo Dra IV, une imposition de chefs traditionnels sans tenir compte ni de l’histoire, ni du point de vu des populations. A chaque fois que nous élevons notre voix pour manifester notre ras-le-bol contre cet abus d’autorité, nous renforçons les menaces du préfet et du chef canton qui crient sur tous les toits que personnes ne peut les inquiéter sur la terre de Faure Gnassingbé.

Des personnes sans scrupules se sont engagées dans la vente et l’occupation anarchique de nos propriétés avec la bénédiction de nos détracteurs.

Dès lors, ne nous sentant plus à l’abri des menaces, intimidations et abus d’autorités, après échec de toutes nos tractations pour rencontrer le ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités Locales, nous ne trouvons autres alternatives que d’expliquer à l’opinion, les fonds de cette affaire qui risques de dégénérer si rien n’est fait car, nous ne comptons pas rester les bras croisés pour assister à l’instauration de l’injustice dans notre localité.

C’est pourquoi nous lançons un appel pressant au président de la République, son Excellence Faure Gnassingbé, de prendre toutes les dispositions qui s’imposent pour rétablir le droit et régler définitivement cet abus insipide d’autorité qui empêche le village d’Alinka de se développer.

Nous voulons ici, en appeler au sens patriotique de tous ceux qui cautionnent cette injustice qui prévaut dans notre village, de penser à l’intérêt supérieur de nos enfants qui ont besoin qu’on leur bâtisse un village digne de ce nom pour leur permettre de construire en toute quiétude leur avenir et contribuer aisément au développement du Togo.

A vous, population d’Agoè Alinka, fils et filles de la collectivité Kodji et Kpoto, habitants du village d’Alinka, nous demandons de rester vigilent et d’être conséquent envers vous-même afin que nous puissions ensemble résister aux initiatives macabres qui visent à nous diviser pour mieux exploiter notre bien commun.

Nous garantissons à toutes les personnes à qui cette opération de lotissement que nous sommes en train de faire causerait du tord qu’ils seraient, d’une façon ou d’une autre, rétabli dans leur droit. Ils seront tous compensés et seront content de voire dans quelques années, les fruits de ce travail pour lequel on nous divise pour mieux nous exploiter.

Mes chers frères, sœurs, cousins, cousines, parents, oncles, nièces, neveux…, nous avons besoins de prendre des décisions sages pour prouver à nos détracteurs qu’ils sont mal barrés et qu’ils ne peuvent rien contre nous.

Vive les populations d’Alinka, vive le village d’Alinka, vive la collectivité Kodji et Kpoto pour que vive le Togo.

Je vous remercie pour votre aimable attention.

Fait à Alinka, le 23 Octobre 2013

Pour les populations d’Alinka,

- Kodji Gator Kodjo, Mandataire principal de la Collectivité Kodji et Kpoto

- Amou Koami

- Adjogblé Missihoun

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