Après leur exclusion de l’UFC : Habia et les autres ne créeront pas de parti politique

Politique

Publié le lundi 28 octobre 2013 | L’Union

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L’ancien député de l’Union des Forces de Changement (UFC) Nicodème Habia, posant la première pierre pour la construction des bâtiments du CEG d’Anyron

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Activités des partis politiques 2013

Les exclus du parti Union des Forces de Changement (UFC) de Gichrist Olympio ne vont pas créer leur propre formation politique comme l’ont fait Jean Pierre Fabre et cies.

Seulement, les exclus du bureau directeur dont fait partie Nicodème Habia, Djimon Oré, Théophile Adjangba et Tsiméssé Gbéya attendent mener la lutte aux côtés de ceux qui veulent l’alternance au Togo. C’est du moins, ce qu’on peut tirer d’ une interview de Nicodème Habia, ex-député de l’UFC et l’un des exclus.

Exclus pour s’être opposé à une seconde entrée au gouvernement de l’UFC, les ex-protégés de Gilchrist disent être en harmonie avec leur conscience, étant donné que, l’objectif pour eux, c’était d’amener le parti à une assise pour que l’ensemble des délégués de ce parti puisse réfléchir pour la conduite à tenir après l’échec cuisant du parti aux dernières législatives du 25 Juillet 2013 avec 3 députés pour le parti.

Selon Nicodème Habia, le Togo compte beaucoup de partis politiques qu’ils ne peuvent plus en créer.

« Je ne crois pas qu’on aura encore besoin de créer un autre parti politique. Nous n’avons pas besoin de créer un parti pour mener une lutte aux côtés des autres partis politiques. Ce qui nous importe aujourd’hui, c’est l’alternance politique dans le pays et nous sommes là pour accompagner tous ceux qui se battent pour cette alternance politique », a déclaré Nicodème Habia.

Il a également clarifié les rumeurs selon lesquelles, c’est parce qu’ils n’ont de chance d’être choisis par le parti pour entrer au gouvernement qu’ils naviguent à contre-courant du parti, est un argument totalement fausse.

« Nous faisons une lutte en faveur du peuple. Nous avions eu sept ministres dans le précédent gouvernement et nous n’avions pas pu changer quoi que ce soit, ce n’est pas avec trois ministres que nous ferions quelque chose aujourd’hui. Nous disons tout simplement que l’UFC n’a pas besoin d’aller au gouvernement. Tout ce que nous voulons, c’est de ramener l’apaisement au sein de ce parti et avec la volonté, rien n’est impossible », dit-il.

Qui Nicodème Habia soutiendra-t-il pour que le vœu pieux, celui de l’alternance soit possible ? L’homme est clair et limpide : « Je préférerais un candidat unique qui a l’onction de toute l’opposition togolaise. Même si c’est Agboyibo ou Gnininvi, je vais les soutenir (rire) », conclut-il.

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