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Afrique de l’Ouest : vers une union douanière
Publié le mardi 29 octobre 2013  |  Le Griot


© Présidence de CI
Cérémonie de clôture de la session extraordinaire de la CEDEAO
Dakar, le 25 octobre 2013. La Session extraordinaire de la CEDEAO a clôturé ses travaux en présence du Président de la République ivoirienne, SEM Alassane OUATTARA, Président en exercice de la CEDEAO.


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Les pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) utiliseront désormais un Tarif Commun Extérieur (TEC) au cours des transactions commerciales. C’est l’une des principales décisions de leur sommet extraordinaire, qui a eu lieu la semaine dernière à Dakar (Sénégal).
Grâce à l’adoption de cette mesure, le vieux rêve d’une union douanière ouest-africaine est en train de se concrétiser. En effet, le TEC a pour principe de réduire le prélèvement des taxes douanières sur les marchandises uniquement au pays d’entrée en Afrique de l’Ouest. Une fois passée cette formalité, la même marchandise circulera librement dans tout le territoire douanier de la CEDEAO. Autrement dit, le marché commercial ouest-africain comprendra les 300 millions d’âmes que compte cette communauté. Mais, pour voir tout cela se réaliser, il faudra attendre janvier 2015, date d’entrée en vigueur du TEC. Son taux prévisionnel a été fixé à 35 %. En outre, ce dispositif est assorti des taxes d’ajustement à l’importation et de protection ainsi que d’un prélèvement communautaire d’intégration.
Le TEC à peine adopté, les dirigeants de la CEDEAO ot commencé par débattre de l’Accord de Partenariat Economique (APE) avec l’Union Européenne (UE). Pour rappel, l’APE constitue un type d’accord commercial encourageant le libre échange entre l’UE et les ACP (Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique). Ce sommet a choisi de confier ces négociations au chef d’Etat sénégalais, Macky Sall. Assurément, ces échanges s’axeront sur le chapitre « développement » de l’APE, point sur lequel les deux parties ne sont pas d’accord. Si l’Afrique de l’Ouest dit avoir besoin de 16 millions d’euros (21,3 millions de dollars) pour ce volet, l’Europe n’en dispose que 6 millions (8 millions de dollars).

Corinna Leblanc-Justin

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