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L’intégration régionale, une nécessité impérative pour une croissance durable en Afrique
Publié le mardi 29 octobre 2013  |  APANEWS




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Afrique - L’intégration régionale constitue une nécessité impérative pour instaurer un environnement favorable à la croissance économique et au développement durable de l’Afrique, ont insisté les participants à un panel sur « la dynamisation de l’intégration régionale en Afrique», organisé en marge de la 8-ème Conférence économique africaine, qui se tient à Johannesburg.
Ainsi, l'intégration régionale en Afrique répond à deux grandes nécessités. La première est de créer un environnement favorable à la croissance économique et au développement et la seconde est de renforcer l'unité politique au niveau africain, ont-ils souligné.

Elle contribue également à renforcer les échanges intra-régionaux, favorise la convergence macro-économique entre les pays et créée une dynamique interne de croissance, celle-ci étant plus autocentrée et moins vulnérable aux chocs externes.

Selon eux, l'intégration régionale est un instrument essentiel pour aider l'Afrique à accroître sa compétitivité, diversifier sa base économique et créer suffisamment d'emplois pour sa population jeune et en rapide voie d'urbanisation.

Or, la faiblesse du commerce intra régional, le déficit en infrastructures de qualité et l'inexistence d'une main d'œuvre qualifiée figurent parmi les obstacles mis en exergue par les panelistes pour expliquer les difficultés du continent à accélérer son intégration.

L'Afrique dispose d'un vaste marché de toutes sortes de produits mais peine encore à mettre à profit cette opportunité pour consolider sa croissance au profit de ses populations, ont déploré les panelistes.

D'après le chef de Division a la Banque africaine de développement (BAD), Abebe Shemles le développement des infrastructures en Afrique est un préalable pour une parfaite intégration du continent, faisant remarquer que de nombreux producteurs agricoles africains éprouvent des difficultés pour écouler leurs produits du fait de la faiblesse des infrastructures routières pour accéder aux marchés sous- régionaux.

Cette situation a-t-il estimé, accentue l'exclusion et la pauvreté au sein des différentes couches sociales.

De son côté, le Conseiller technique de l'Union monétaire ouest-africaine (UEMOA), Jean Gustave Sanon, a reconnu que l'intégration économique réussie des huit pays ouest- africains regroupant cette organisation ne cache pas toutefois la faiblesse de la croissance économique qui connait d'année en année, une évolution intermittente du fait surtout des fluctuations des cours mondiaux et des troubles sociaux politiques qui surviennent fréquemment dans cette région.

M. Delphin Rwegasira, enseignant à l'Université de Dar es-Salam (Tanzanie) est d'avis que l'intégration économique et monétaire en Afrique de l'Ouest peut bien servir d'exemple, mais il appelle, toutefois, à la prudence s'agissant de la création d'une monnaie unique.

Initiée conjointement par la Banque africaine de développement (BAD), la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA) et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), la 8-ème conférence économique africaine se tient du 28 au 30 octobre à Johannesburg sou le thème « L'Intégration régionale en Afrique ».

Venus de toute l'Afrique et du monde entier, les participants ces assises débattront des problématiques liées aux efforts accomplis par les pays africains afin de joindre leurs forces et d'intégrer leurs économies dans l'optique de développer leur économie, tant régionale que nationale.

La conférence sera également l'occasion de se pencher sur les efforts qui sont déployés dans différents secteurs et domaines, tels que la finance, les infrastructures routières, les pools énergétiques, la gestion des ressources en eau, la convergence fiscale et la mobilité des travailleurs.

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