Le 8 octobre dernier, la présidente de la CENI (Commission électorale), Mme Aguigah, et de proches collaborateurs ont remis au président togolais F. Gnassingbé le « Rapport général d’activités » de cette institution portant sur les législatives du 25 juillet dernier. Combien a coûté ce scrutin?
Au cours des débats passionnés autour du vote du budget 2013 à l’Assemblée nationale, le chiffre de 10 milliards de fcfa est resté dans les têtes comme étant le montant à débourser pour tenir le scrutin législatif au Togo.
Selon une source proche de la CENI, « les dépenses effectuées et payées par cette institution dans le cadre de ce scrutin s’élèvent à 7milliards699millions443.122 fcfa ». Les charges qui demeurent « impayées pour l’heure aux fournisseurs », aux dires de la même source, toujours dans le cadre de cette consultation électorale, se « chiffrent à 3milliards691millions775.267 fcfa ». Au finish, les dépenses effectuées pour le compte de ces législatives ont donc franchi la barre prévisionnelle des 10 milliards de fcfa. Très précisément, le renouvellement du Parlement togolais a coûté au contribuable 11milliards391millions218.389 fcfa.
Les législatives du 25 juillet dernier au Togo ont constitué dans ce pays le premier scrutin dont l’organisation a été totalement prise en charge par le gouvernement togolais. Depuis le début du processus démocratique dans cet Etat ouest-africain au début des années 90, les joutes parlementaires de fin juillet 2013 ont également été la première élection durant laquelle le pouvoir central de Lomé a octroyé des financements de campagne aux différentes listes en lice.
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