Le nouveau livre publié chez l’Harmattan par notre confrère Zeus Komi Aziadouvo dit tout sur l’aura visionnaire du premier président du Togo.
Dans ce livre intitulé « SYLVANUS OLYMPIO PANAFRICANISTE ET PIONNIER DE LA CEDEAO » le directeur de publication du journal Liberté dit clairement le rôle prépondérant joué par Faure Sylvanus Olympio dans la création de la CEDEAO et évoque les initiatives que ce dernier a eu à prendre pour donner une chance d’affranchissement économique au continent africain.
Hélas cette vision n’a pu être matérialisée quand l’homme a été froidement abattu le 13 janvier 1963.
Mais le rêve que l’on pouvait porter à la suite du décès d’un tel leader, ne peut être autre chose que ses idées et son patrimoine soient promus sinon par ses successeurs mais au moins par sa progéniture qui, plus est, se réclame à cor et cri de lui et de sa vision.
Mais que constatons-nous ? Que la progéniture de Sylvanus Olympio incarnée par Gilchrist Olympio s’affiche, au jour le jour et à tout point de vue, comme une incarnation achevée de la médiocrité, de la gloutonnerie, de la dépravation, de la bassesse et de la légèreté dans toutes ses dimensions.
Oui Gilchrist Olympio qui compte aujourd’hui parmi les septuagénaires fait forcément remuer son père depuis sa tombe par ses gamineries et sa petitesse d’esprit.
Sylvanus Olympio vivrait encore qu’il l’aurait déjà renié du fait de la zizanie qu’il sème au sein de la classe politique togolaise, mais surtout aussi du fait de sa gourmandise qui l’oblige à rentrer dans la compromission complète au point de raser toutes les valeurs humaines pour se maintenir dans une précaire position de « the second person of the power ».
Quel est ce leader qui n’excelle réellement que dans la perte continue de ses cadres ? Quel est ce chef de parti qui n’a d’appétit que pour de l’argent et qui est prêt à vendre son âme rien que pour cet argent quelle que soit son origine ?
A suivre de près la présentation que notre confrère fait du premier président du Togo, Gilchrist Olympio ne lui ressemble en rien à part la présentation morphologique et les faciès de la lignée.
Mais au final, quelle gloire Fo Gil tire-t-il de se revendiquer d’une famille dont il n’a aucune bribe de valeur ?
La question restera toujours pertinente tant que le président national de l’UFC, pour qui, les gens se sont entretués des années durant, ne prend pas de la hauteur pour s’assumer réellement en tant qu’acteur politique conscient des problèmes majeurs dont souffre le Togo.
Mais à plus de 75 ans et dès lors que l’homme s’est déjà enlisé dans le jonglage et la légèreté l’on se tromperait beaucoup en misant encore sur un tel monsieur surtout en ce moment précis où Fo Gil ne représente en réalité que son ombre après le départ de la deuxième vague de cadres de son parti.
Et pendant qu’il tend vertigineusement vers la fin de ses jours, il n’a juste qu’à se mordre le doigt pour avoir littéralement raté le coach tout le temps qu’il aura passé sur cette terre.
Mais avant, il doit bien comprendre que ce soit sur ou sous la terre dans sa tombe, les milliers de togolais qui ont perdu la vie pour sa cause, lui demanderont des comptes tôt ou tard.