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Premier message de JEAN-PIERRE FABRE, candidat de CAP 2015 à l’élection présidentielle
Publié le lundi 13 avril 2015  |  icilome


© aLome.com par DR
Jean Pierre FABRE, Président de l’ANC


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Togo - MESSAGE DE JEAN-PIERRE FABRE CANDIDAT DE CAP 2015 A L’ELECTION PRESIDENTIELLE

Mes chers compatriotes,

Je voudrais que mes premiers mots soient pour vous expliquer pourquoi il nous faut encore être présents à ce nouveau rendez-vous de l’histoire et pourquoi nous mobiliser, pour voter en masse pour l’alternance politique dans notre pays, le Togo.

- D’abord, parce que telle a été la volonté clairement exprimée par tous les partis politiques de l’opposition réunis en conclave à Lomé, du 1er Août au 31 Octobre 2014, ils ont dit :

Ø Battons-nous pour obtenir, avant l’élection présidentielle, les réformes constitutionnelles et institutionnelles prévues par l’ACCORD POLITIQUE GLOBAL (APG).

Ø Battons-nous, et si nous n’obtenons pas les réformes pour la transparence du scrutin présidentiel, présentons un candidat unique pour arracher l’alternance politique afin d’opérer les réformes voulues, par les urnes.

Les partis qui soutiennent ma candidature sont restés fidèles à cette volonté exprimée par le conclave.

La remise en état du fichier électoral, base de toute élection crédible obtenue par CAP 2015, prouve que cette coalition a mis en exécution la stratégie arrêtée par le conclave.

C’est le premier point.

Ensuite, j’ai parcouru ces derniers mois, toutes les régions de notre pays, les villes et les villages, même les plus reculés, j’ai écouté les populations parler de leurs conditions de vie.

J’ai constaté moi-même, qu’elles manquent de tout. J’ai relevé entre autres, partout et avec consternation, l’absence d’eau potable, l’eau qui est source de vie. J’ai été choqué de relever que l’immense majorité de nos populations s’abreuve dans des eaux marécageuses avec une eau verdâtre et totalement insalubre, ceci est inadmissible 50 ans après notre indépendance.

J’ai acquis alors la conviction, que nous ne pouvons continuer d’abandonner notre pays aux mains de ces personnes qui n’utilisent pas le pouvoir qu’ils ont confisqué par la force, pour développer notre pays, mais, au contraire posent des actes qui détruisent le Togo et mettent en danger à ce point, la vie de nos populations.

Alors, je suis candidat pour changer cette gouvernance d’un autre temps, et je lance ici, un appel solennel à nos amis de l’opposition qui prônent le boycott, à leurs militants et sympathisants, pour leur rappeler que notre histoire, l’histoire des peuples nous enseigne que le boycott n’a jamais fait progresser une lutte pour l’instauration de la démocratie.

En tant qu’hommes politiques, nous devons tirer des leçons de notre histoire.

En 1993 , nous avons boycotté l’élection présidentielle et cela n’a pas empêché Eyadema GNASSINGBE d’être déclaré élu avec seulement 16% de participation.

En 2002, avec notre boycott des élections législatives, le RPT s’est retrouvé seul à l’Assemblée Nationale et en a profité pour modifier les dispositions essentielles de la Constitution que le Peuple s’est donnée en 1992.

Que nous réservera un troisième boycott ?

C’est fort des enseignements ci-dessus rappelés, que nous avons décidé de prendre part au scrutin avec les partis politiques regroupés au sein de la Coalition COMBAT POUR L’ALTERNANCE POLITIQUE EN 2015 (CAP 2015).



Mes chers Compatriotes,

Le Togo, notre pays, est aujourd’hui confronté à une situation de pauvreté générale, touchant 65% de la population selon les estimations les plus pointues des Institutions Internationales et Organisations spécialisées dans les problèmes de développement.

L’un des plus grands échecs du pouvoir sortant est d’avoir laissé de côté pendant 50 ans, le vécu quotidien des Togolais.

Sinon, comment expliquer les vraies causes de la grève actuelle qui touche tous les secteurs et dont le pouvoir en place ne semble pas avoir pris toute la mesure.

L’immense majorité des familles togolaises peine à se nourrir, peine à se faire soigner, peine à obtenir et assurer l’éducation de ses enfants, faute de structures d’accueil scolaires et sanitaires et faute d’un revenu minimum convenable.

Nombre de jeunes pour lesquels les familles se sont sacrifiées pour leur assurer une éducation et une formation, ne trouvent pas d’emploi et sont condamnés à survivre en pensant trouver une voie de salut dans le secteur des taxis motos et sans d’autres perspectives réjouissantes d’avenir.

Les infrastructures de soins encore exploitables dans notre pays, sont dans un état inacceptable pour un pays qui a recouvré sa souveraineté depuis 50 ans.

C’est le lieu d’affirmer notre soutien aux justes revendications de tous les travailleurs en grève.

Je voudrais d’ores et déjà leur dire qu’élu, je veillerai à ce que leurs revendications soient rapidement satisfaites.

Nous avons obtenu avec notre détermination, l’aide de l’OIF et celle de la CEDEAO, une liste électorale nettement préférable à celle à la base des fraudes massives que nous avons toujours dénoncées.

L’heure du rassemblement pour le changement et l’alternance a donc sonné, venez tous : MOBAS, TCHOKOSSIS, KABYES, LOSSOS, KONKOMBAS, KOTOKOLIS, BASSARS, AKPOSSOS, ADJA, EWE, MINAS, AKEBOUS, KPESSIS, OUATCHIS et tous les autres, venez participer au vote et porter votre voix sur le candidat du changement que je suis, pour qu’ensemble nous arrachions l’alternance politique, pour que celle-ci devienne une réalité sur la terre de nos aïeux.

Au lendemain de notre indépendance, l’un des secteurs de l’économie qui contribuait principalement aux recettes de l’Etat, est le secteur des phosphates. Ce secteur a subi sous le règne de la famille Gnassingbé, une telle prévarication que cette industrie, faute d’entretien et de renouvellement des équipements, par manque de transparence dans la gestion et par des détournements des recettes d’exploitation, est devenue l’ombre d’elle-même.

En dehors du phosphate, le Togo est riche en d’autres minerais. Ceux-ci sont exploités dans l’opacité totale et sans réelle retombée pour les recettes de l’Etat.

Le secteur du coton qui assurait un revenu appréciable à nos braves paysans a subi la même prévarication avec la chute de la production et la liquidation de la SOTOCO.

La distribution calamiteuse de l’énergie électrique, son coût élevé, pénalisent notre économie déjà éprouvée par une absence totale de vision d’avenir du gouvernement.

Si je voulais faire une liste exhaustive des domaines dans lesquels le régime RPT/UNIR a échoué, un livre entier ne suffirait pas.

Mes chers Compatriotes

Si, comme je l’espère, vous faites le choix du changement et de l’alternance, je voudrais vous assurer de ma détermination à respecter mes engagements de campagne avec une équipe d’hommes et de femmes compétents venus de tous les horizons.

Notre engagement primordial est en faveur de l’état de droit et des réformes institutionnelles :

L’état de droit, que nous prenons l’engagement de promouvoir, exige d’abord qu’aucune personne togolaise ou étrangère ne soit arbitrairement détenue sur notre sol. Des institutions internationales ont incriminé ces derniers mois, l’existence au Togo de pratiques inacceptables au regard des principes internationaux de respect des droits de l’homme.

Le Président américain Barack OBAMA a dit, il n’y a pas longtemps à l’attention de ses frères de race que nous sommes : « l’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts mais d’institutions fortes pour assurer son développement ». Je dirai avec lui, que le Togo n’a pas besoin qu’une seule famille le gouverne éternellement.

C’est là, tout le sens profond de notre combat pour les réformes institutionnelles. Le régime RPT/UNIR a refusé de faire les réformes que la grande majorité de la population togolaise demande et pour lesquelles ce pouvoir s’est engagé alors qu’il a la majorité au Parlement et les moyens institutionnels de les faire.

Je prends ici et maintenant l’engagement que dès mon élection, je soumettrai un texte de révision constitutionnelle au référendum, conformément à l’article 104 de la Constitution, pour permettre au peuple togolais de se prononcer sur cette réforme qui comprendra entre autres, la limitation du mandat présidentiel à 5 ans renouvelable une seule fois et applicable immédiatement, le scrutin majoritaire à deux tours, le renforcement des pouvoirs du Premier Ministre, la répartition équitable des ressources du pays etc….

Au titre de cette réforme, il y aura aussi celle de la Cour Constitutionnelle, pour rendre effective au profit des citoyens, les attributions confiées à cette haute juridiction par l’article 99 de la Constitution ; je veux parler tout d’abord, de l’intervention de la Cour Constitutionnelle pour garantir le respect des droits fondamentaux et des libertés publiques, ensuite de la régulation du fonctionnement des Institutions et des activités des pouvoirs publics.

Le droit et la Justice sont de grands partenaires silencieux du développement. La Justice Togolaise décriée par les citoyens et les investisseurs, malgré les millions d’euros que l’Union Européenne, consciente de la nécessité d’une Justice impartiale et équitable, a déversés sans succès dans notre pays, doit être reformée en profondeur.

Notre engagement consistera à initier une réforme de fond pour que la justice retrouve sa crédibilité auprès des citoyens et inspire confiance aux investisseurs, qu’elle soit proche des justiciables c’est-à-dire qu’il faut y mettre les moyens pour en faciliter l’accès et la gratuité aux plus démunis.

Rien n’est plus catastrophique pour un pays que les citoyens aient le sentiment de vivre des situations d’injustice, impossible à réparer par les Institutions qui en ont la charge.

Concernant nos institutions locales et de décentralisation, il est inadmissible que depuis 1987, nos collectivités locales ne soient plus gérées par des citoyens élus et connaissant les besoins de leur localité et préoccupés de ce fait par ses problèmes. Il faut donc créer et faire vivre la démocratie locale au Togo.

Notre engagement est de déterminer rapidement les contours géographiques des différentes collectivités locales, de mettre sur pied une liste électorale fiable, afin de procéder à l’élection des élus locaux. Nos collectivités locales auront beaucoup à gagner de la coopération internationale décentralisée avec différents pays qui sont prêts à nous aider. Nos collectivités locales seront pourvoyeuses d’emplois stables.

Mes chers compatriotes

Le temps imparti par la HAAC à chaque candidat pour vous éclairer sur certains aspects de son programme ne me permet pas de dérouler en une seule fois, l’ensemble des ambitions que je nourris pour ce pays qui nous est cher à tous.

Dans mes prochaines interventions, je vous entretiendrai de l’armée et j’aborderai d’autres questions sociaux-économiques.

En attendant, le mot d’ordre est que chaque Togolaise, chaque Togolais, de la ville comme des villages les plus reculés, dans toutes les maisons, se mobilise pour que, comme le symbolise notre emblème, nous brisions ensemble les chaines qui entravent nos libertés publiques, qui empêchent le développement de notre pays.



Nous vaincrons par la grâce de Dieu.

Que l’Eternel bénisse le Togo.

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