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Les procès-verbaux des BV : gages de l’alternance
Publié le vendredi 17 avril 2015  |  Liberté hebdo




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Togo - « … Il faut enfin sécuriser le document qui est dans le bureau de vote et c’est ce document qui doit être transmis aux autorités centrales. La transparence, la célérité et la sécurité », (Gal Siaka Sangaré – Expert de l’OIF)

Si des Togolais continuent d’avoir des doutes sur les méthodes de proclamation des résultats de la prochaine présidentielle, il leur est conseillé de se référer aux propos du chef de mission de l’OIF, Siaka Sangaré. Avant de quitter le Togo la semaine dernière, cet expert en élections en Afrique a décanté la situation concernant les méthodes de proclamation des résultats de la prochaine élection, et une fois n’étant pas coutume, le site du gouvernement republicoftogo.com a rendu presque fidèlement la copie de sa conférence de presse. Sur les moyens d’éviter la contestation des résultats, l’expert de l’OIF a été direct et franc : « …Ensuite, la transmission des résultats. C’est la phase la plus critique et la plus sensible d’un processus électoral. C’est l’étape où toutes les émotions sont cristallisées. Il faut alors 3 principes. D’abord, la transparence. Il faut que tout soit transparent, du bureau de vote jusqu’à la communication des résultats. Ensuite, la célérité. Parce que, quand ça traine, ça donne lieu à des supputations et à des calculs. Il y a ceux qui ont des résultats et ceux qui tentent de se faire proclamer. Il faut enfin sécuriser le document qui est dans le bureau de vote, et c’est ce document qui doit être transmis aux autorités centrales. La transparence, la célérité et la sécurité ».


La technologie a ses limites et ne remplacera jamais la présence humaine, a aussi ajouté ce soldat respecté de partout, de par son parcours. Depuis quelque temps, c’est le système de transmission des résultats préfabriqués par le Béninois Clément Aganahi dénommé SUCCES qui cristallise les attentions. Mais depuis les propos du Général, chaque partie en course doit se dire et avoir à l’esprit que seuls les résultats sur format papier en provenance des bureaux de vote feront foi dans la validation du processus, car les procès-verbaux issus des bureaux de vote seront l’émanation de toutes les parties ayant pris part au scrutin. Dans le cas de SUCCES, les accointances d’Aganahi avec Gilbert Bawara, ministre et mordu d’Unir ne permettront à aucun candidat aspirant à la magistrature suprême et se disant de l’opposition, d’avaliser des résultats proclamés à partir d’un système conçu par un prétendu expert ayant pris fait et cause pour un des candidats.

La transparence dans la transmission des résultats, les procès-verbaux seuls pourront l’assurer. La célérité dans cette transmission, ce sont les délégués des différents candidats qui devront vite faire parvenir les résultats via un système autre que SUCCES. La sécurité dans la transmission, ce n’est pas le système d’un homme chassé du Tchad et de la Guinée pour fraudes avérées, qui la garantira. Si le Nigeria a pu faire face à l’effectif de ses électeurs en deux jours, le Togo devra pouvoir le faire en quelques heures, car ce n’est pas la compilation des résultats de 8.994 bureaux de vote qui prendra plus de temps.

Godson KETOMAGNAN

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