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Election présidentielle du 25 avril 2015 au Togo : L’annonce des résultats ne sera pas exempte d’erreurs
Publié le samedi 18 avril 2015  |  Togo Online


© aLome.com par Parfait
Listes dans un CRV.


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Cinq candidats se présentent aux prochaines élections présidentielles au Togo. Il s’agit de Faure Gnassingbé, le Président de la République sortant, Jean-Pierre Fabre du regroupement de 5 partis avec CAP 2015, Aimé Tchabouré Gogué, Président de l’Alliance des démocrates pour le développement intégral (ADDI), Gerry Komandéga Taama, Président du Nouvel engagement togolais (NET) et Me Mouhamed Tchassona Traoré, Président du Mouvement citoyen pour la démocratie et le développement (MCD).

Pourtant, de nombreux noms auraient pu figurer sur cette liste si des doutes sérieux sur les conséquences du refus du pouvoir en place de procéder aux réformes électorales et institutionnelles promises et non tenues suite à l’Accord politique global (APG) de 2006 ne les avaient pas convaincus de ne pas se présenter à ces élections.


Rappelons tout de même que l’Union européenne avait suspendu son aide au Togo depuis 1993 pour «déficit démocratique » et cet APG avait permis au Togo de sortir des sanctions économiques. Sur le mensonge d’Etat de Faure Gnassingbé concernant les réformes du cadre électoral, il faut constater que l’APG avait mis fin au mode de scrutin à un tour.


En contrepartie, il fut proposé, ce qui a permis la signature des partis de l’opposition de l’époque- un scrutin uninominal à deux tours. La délivrance des cartes d’identité devait se faire en corrélation avec une carte d’électeur infalsifiable. A toutes les étapes du processus électoral, des observateurs indépendants devaient être présents avec une structure d’alerte pour sécuriser l’ensemble du processus. Tous les partis politiques devaient avoir un accès équitable aux médias d’Etat.


A ce jour, toutes ces mesures ne présentent aucune garantie quant à leur réalisation et leur effectivité sur le terrain. Alors pour mieux dévier l’attention des citoyens togolais et de la communauté internationale, certains au pouvoir comme dans l’opposition ont choisi de mettre l’accent uniquement sur les déficiences de la première liste électorale, espérant ainsi imposer une deuxième liste électorale tout aussi corrompus mais avec un consensus des partis en présence.


LE POUVOIR D’EXCLURE DU VOTE POUR PRÉSERVER LE POUVOIR

C’est sur la base du quatrième recensement général de la population et de l’habitat effectué en 2010 que le fichier électoral togolais est constitué. Ce recensement a exclu la Diaspora ainsi que tous les Togolais et Togolaises qui ont eu la majorité pour voter entre 2011 et 2015.


Cela fait du monde ! Pourtant, les électeurs togolais,- sans ceux de l’extérieur dont le nombre est estimé autour de 1 million en âge de voter et les illustres inconnus exclus de la liste électorale-, sont invités à se rendre aux urnes le 25 avril 2015 pour des élections présidentielles. Au Togo, les élections présidentielles ont systématiquement été entachées d’irrégularités graves susceptibles d’annulation. Mais les communautés internationale et africaine et une partie des Togolais, -opposition comprise-, s’en sont contentées.

Pour cette année, le fichier électoral retenu a été considéré par l’Organisation Internationale de la Francophonie comme n’étant pas « exempt d’erreurs 1 ». Pourtant tous les cinq candidats en liste pour l’élection présidentielle ont trouvé un arrangement en toute non-transparence.

L’Union européenne s’est faite discrète et se contente de financer 1200 observateurs nationaux qui seront encadrés par la société civile. Comme les paiements du service rendu ne se font pas directement aux organisations de la société civile mais par le biais du Gouvernement togolais, personne ne peut présager de la position de l’UE si le pouvoir togolais annonce comme en 2005 et 2010 une contrevérité des urnes 2.

DEUX LISTES ÉLECTORALES PRÉÉTABLIES POUR BARRER LA ROUTE A DES CANDIDATS A LA PRÉSIDENTIELLE



La nouvelle liste électorale consensuelle est une liste dépoussiérée uniquement de 4 316 doublons. Si le fichier contient encore de nombreuses erreurs et que ces erreurs contribuent à la victoire de Faure Gnassingbé, lequel des quatre candidats en liste pourra venir demander au peuple d’aller le soutenir dans la rue et verser son sang pour lui ? Les Togolais et Togolaises qui décideront d’aller voter devront y réfléchir avant de sortir de chez eux le 25 avril 2015. Entre 259.735 doublons identifiés dans le fichier électoral de 2013 par Alberto Olympio 3 et 4.316 doublons par Faure Gnassingbé, il faut croire que les modalités d’identification et la définition du mot « doublon » ne sont pas identiques.

Il faut rappeler que sur les 3 509 258 électeurs identifiés par le pouvoir en place, Faure Gnassingbé n’a daigné accepter de corriger que 0,12 % du fichier. Comment alors tous les autres candidats ont-ils pu faire autant de bruit auparavant pour demander une révision complète du fichier électoral qui comportait alors entre 7 % et 15 % d’erreurs ? Alberto Olympio, Président du Parti des Togolais comme au demeurant Me Dodzi Apévon, Président national du Comité d’action pour le renouveau (CAR) 4, ont eu la clairvoyance et l’honnêteté de demander à surseoir à la poursuite d’une telle procédure fondée sur des pratiques dolosives en droit. Compte tenu des délais d’au moins 2 à 3 mois nécessaires pour corriger non pas uniquement la liste mais rendre toute la procédure électorale transparente, il a décidé sagement de ne pas se présenter à ces élections de la contrevérité des urnes.

Ce qu’il ne savait pas est que Faure Gnassingbé a toujours plusieurs tours dans son sac. En fait, il y avait en fait deux listes électorales préétablies. La première comportait des fraudes massives et permettait ainsi de pousser un certain nombre de candidats à désister ou à boycotter l’élection… La seconde liste comportait des corrections mineures, vraisemblablement connue de certains des candidats, ce qui peut expliquer leur insistance pour participer à une élection de la contrevérité des urnes. L’occasion était unique pour avoir non pas un candidat unique, mais une position commune et consensuelle de refus d’aller à ces élections de la contrevérité des urnes. Cette faute historique n’échappera pas aux historiens de l’histoire du Togo… C’est d’ailleurs cette position commune qui aurait dû conduire au choix d’un candidat commun sur la base d’un programme et non d’un candidat unique… qui n’a d’unique que le nom… En réalité, les deux listes préétablies avaient pour fonction première de barrer la route à tous candidats à la présidentielle togolaise mettant le peuple et l’éthique loin devant les compromis douteux.

POLLUTION INFORMATIONNELLE ET LISTE ÉLECTORALE : CONSENSUS ARRANGÉ SUR 0,12 % D’ERREURS

Il y a donc parmi les candidats ceux qui ont accepté d’aller aux élections de la contrevérité des urnes et ceux qui ne disent pas toute la vérité sur les arrangements qui ont dû nécessairement avoir lieu pour qu’une correction de 0,12 % d’un fichier électoral frauduleux ait pu avoir lieu aussi vite et aboutisse à un consensus sans transparence. Tout ceci a pour objet de faire oublier que Faure Gnassingbé n’a pas fait les réformes promises et donc a menti au peuple togolais. Il faut bien parler de pollution informationnelle électorale.

Par ailleurs, cette liste électorale comporterait entre 7 % et 15 % d’erreurs sur la liste disponible, mais plus de 15 % de dissimulations qui sont à chercher dans tout ce qui n’est justement pas sur la liste électorale. C’est cela la vraie « vraie » fraude. Les conséquences seront décriées lors du dépouillement, si le consensus d’aujourd’hui ne devient pas la compromission de la période post-électorale.

Ou bien les candidats s’opposant à Faure Gnassingbé sont aveugles, ou ils ont été aveuglés ! Compte tenu de la capacité de neutralisation de ses adversaires par des voies « non scientifiques » et « peu éthiques », il faut donc aller chercher le consensus de tous les candidats sur la nouvelle liste électorale dépoussiérée de 0,12 % d’erreurs ailleurs.

Rien ne permet de croire que la vérité des urnes sortira des 4 112 centres de vote et des 8 994 bureaux de vote au Togo le 25 avril 2015 puisque la déclaration finale et consolidée des résultats des élections présidentielles se fera par une Commission électorale nationale indépendante dont les membres ont accepté un consensus sur un fichier électoral togolais « qui n’est pas exempt d’erreurs »… Il faut s’attendre donc à avoir des annonces de résultats validées par la Cour Constitutionnelle comme une lettre à la poste avec ou sans timbres.

En conséquence et selon les pratiques en vigueur sous Faure Gnassingbé aux élections présidentielles de 2015 et de 2010, les annonces des résultats des élections présidentielles togolaises ne « seront pas exemptes d’erreurs ». C’est donc bien sur une base favorable à la contrevérité des urnes que les 5 candidats ont choisi « consensuellement » d’aller à cette élection présidentielle. Ils devront aussi trouver un consensus sur le gagnant puisque les souhaits du Peuple togolais ne semblent plus être un souci majeur, malgré les déclarations. En réalité, c’est une véritable perte de confiance entre les dirigeants et le peuple qui est en train de s’installer en profondeur au Togo 5.

Mais est-ce que les arrangements entre Faure Gnassingbé et les quatre autres candidats en lice ont été faits avant l’annonce des résultats consolidés ? Est-ce que les arrangements se feront au moment des annonces de ces résultats de la contrevérité des urnes ? Est-ce que le consensus consiste à se mettre d’accord sur un Gouvernement d’union nationale avant que les élections n’aient eu lieu ? Enfin, est-ce que Faure Gnassingbé, au vu de la vérité des urnes au Nigeria et le kidnapping de l’ex-Président Blaise Compaoré du Burkina-Faso, pourrait se laisser piquer, -non pas par une femelle moustique de type anophèle qui transmet le parasite du paludisme (malaria)- mais par un esprit saint pour accepter sa défaite, qui remonte à 2005, puis 2010 mais n’a jamais pu être « actée ».

En vérité, la contrevérité des urnes est passée par là. Il suffisait alors peut-être « d’arranger » certains candidats dits « opposants » pour que tout continue comme avant…

Mais les morts, les blessés, ceux et celles qui croupissent encore en prison, les handicapés qui ont cru à cette vérité des urnes et à la démocratie, la vraie, ceux et celles qui ont perdu leur emploi, ceux et celles qui ont été spoliés et privés de leurs libertés et leurs droits, etc. ont-ils été roulés dans la farine de manioc par Faure Gnassingbé et son système élargi, dont les ramifications semblent maintenant cannibaliser certains des « ténors » de la dite opposition togolaise ?

A toutes ces questions, le peuple togolais a déjà répondu. Oui, Faure Gnassingbé poursuit la cannibalisation des dirigeants de l’opposition togolaise. On appelle cela en politique « élargir sa base » !!! Alors la vraie question est la suivante : est-ce que le Togo dispose-t-il véritablement d’opposants se souciant du peuple togolais ? Rien n’est moins sûr si les opposants unis d’hier et d’aujourd’hui finissent systématiquement par se saborder collectivement en organisant la désunion entre les forces dites du changement. Le peuple togolais n’a jamais voulu cela. Mais qui s’en soucie ?

Construire le Togo de l’après 25 avril 2015 sur la base d’un consensus basé sur 0,12 % de correction d’un fichier électoral alors que l’essentiel des réformes passe par des élections à deux tours témoigne de la vénalité des dirigeants de l’opposition togolaise. Faure Gnassingbé a donc gagné le vrai premier tour de ces élections. Il a marabouté certains des dits opposants, la Communauté économique et de développement des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et même l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) qui n’ont fait que du « cosmétique » du fichier électoral. Le peuple togolais mérite-t-il ces dirigeants actuels ? Sont-ils uniquement des experts en maquillage électoral ?

LA CAPACITÉ DE NEUTRALISATION DE FAURE GNASSINGBÉ ET SON RÉSEAU

L’OIF a en fait déclaré sans le dire que malgré les 4 316 doublons détectés et corrigés, le fichier est corrompu car bourré d’inexactitudes relevant aujourd’hui du délit et demain d’un crime électoral.

La vérité des urnes est toujours précédée par la vérité de la liste électorale. Le problème au Togo, c’est qu’il y a des arrangements entre les candidats à l’élection présidentielle. Le candidat sortant, Faure Gnassingbé a réussi pour le moment à neutraliser toutes les velléités de mettre en cause son système d’organisation des élections sur la base de vices de procédures, de non-respect des délais constitutionnels, d’usurpation du rôle de la Commission électorale nationale indépendante et de neutralisation des candidats encore en liste. Faure Gnassingbé et son réseau veulent faire des réformes une fois que la contrevérité des urnes aura été consommée afin de refaire deux mandats de 5 ans. Pour cela, le système militaro-civil dispose :

de l’argent qui peut servir aussi à corrompre;

de la force militaire qui peut empêcher avec la brutalité qui se doit, les manifestations sociales en cours ;

de l’information qui peut s’apparenter à de la désinformation ;

du silence implicite de certaines capitales occidentales, chinoises et africaines notamment du soutien « ajusté » du Président du Ghana, John Dramani Mahama qui est aussi le Président en exercice de la CEDEAO depuis le 29 mars 2014;

de certains cercles ésotériques où les décisions en réseaux fermés dans les ténèbres, décisions qui servent les intérêts des membres actifs et non du peuple togolais ;

de certains sorciers blancs et noirs, parfaitement câblés par internet avec les forces du statu quo ;

de nombreux chefs coutumiers togolais qui ont choisi les gains de l’immédiateté aux dépens des gains stratégiques du changement de système ; et surtout

d’une capacité de nuisance qui a conduit de nombreux observateurs à se taire, laissant à la fatalité le soin de ramener la vérité des urnes au Togo.

L’Organisation internationale de la Francophonie qui a tout vu, n’a pu faire la liste des manquements dans la liste électorale. Pour sauver son honneur et après avoir été « maraboutée », cette illustre organisation peine à se réformer des pratiques d’alignement de son ex-Secrétaire général sénégalais Adbou Diouf. L’arrivée de la nouvelle direction, Mme Michaëlle Jean, ancienne Gouverneur général du Canada, d’origine haïtienne, qui a pris fonction comme Secrétaire générale depuis le 1er janvier 2015, apprend à ses dépens que des forces ésotériques contrôlent l’organisation et qu’elle ne peut aller à l’encontre de ces réseaux puissants disposant de capacité de nuisance hors normes. Du moins, pour le moment…

Alors, pour sauver les meubles, un arrangement a eu lieu d’abord entre tous les protagonistes à savoir ceux qui ont accepté d’aller à cette élection présidentielle de la contrevérité des urnes, malgré toutes les irrégularités constatées. Il va de soi que cet arrangement ne peut se faire sans que des transferts de fonds n’aient eu lieu, quelle qu’en soit la forme. A ce propos, tous les candidats devraient faire une déclaration sur l’honneur qu’ils n’ont pas touché en privé de l’argent du pouvoir en place, car en l’espèce, il ne s’agirait purement que de la corruption.

L’OIF a choisi de « botter » en touche en se cachant derrière le consensus intervenu en catimini et sans transparence entre les 5 candidats à l’élection présidentielle du Togo. Toutefois, afin de ne pas être attaquée un jour devant des tribunaux et devant l’histoire pour responsabilité sans faute et complicité en matière de fraudes électorales au Togo, l’OIF a choisi d’indiquer, par la voie de son chef de la mission d’appui à la consolidation du fichier électoral togolais, le Général Siaka Sangaré, que « le fichier électoral consensuel dans son état actuel n’est pas exempt d’erreurs mais il permet aux togolais d’aller à la présidentielle 2015 ». On se demande si ce Général peut envoyer ses troupes pour effectuer des missions opérationnelles militaires en leur annonçant d’avance que la liste des équipements à la disposition des troupes « n’est pas exempte d’erreurs » mais permet tout de même de réussir la mission… Drôle de Général dont la qualité et les compétences pour auditer un fichier électronique doivent être malheureusement remises en cause… Ce que personne n’a encore fait. Que valent les assurances de ce Général qui semble aligner toute son organisation sur les positions de Faure Gnassingbé !

On a beau ne pas croire au « maraboutage » il faut cependant reconnaître que le fait de naître un 6 6 66 pour Faure Gnassingbé lui a conféré une force de neutralisation, d’alignement ou de retournement inexplicable de ces opposants. Pas uniquement ! On a vu plusieurs anciens et actuel ministre français être « touchés » par cette forme d’hypnose de l’alignement sur les positions de Faure Gnassingbé.

ILLEGALITE ET CORRUPTION DU FICHIER ELECTORAL CONSENSUEL TOGOLAIS

Le langage diplomatique de l’OIF ne permet pas de faire disparaître l’illégalité et la corruption du fichier électoral consensuel togolais. Ce n’est pas parce que certains partis politiques ont trouvé un consensus que le fichier et toutes les réformes non réalisées à ce jour pourront empêcher à nouveau, une contrevérité des urnes lors des élections présidentielles. La Synergie des Organisations de défense des droits de l’Homme (ODDH) du Togo ne s’y est pas trompée et s’attend à une mascarade électorale tout en rendant « entièrement et historiquement responsables des conséquences de cet acte hautement antirépublicain » ceux qui ont choisi de « servir des intérêts égoïstes et partisans ».

Aussi, il appartient aussi à toutes les forces de la vérité et de la transparence de sensibiliser le peuple togolais sur le consensus qui permet à Faure Gnassingbé de légitimer sa gouvernance de l’intégration-neutralisation de certains opposants, parfois historiques, au Togo. Car là aussi, l’unité de l’ensemble des forces sociales n’est pas encore optimale pour permettre à une très grande majorité du peuple togolais de se lever pour s’opposer à l’hypocrisie électorale. Pendant ce temps et avec le silence complice des médias occidentaux, Faure Gnassingbé empêche toute manifestation. Que ce soit des marches pacifiques ou des tenues d’assemblées générales, le pouvoir de Faure Gnassingbé interdit et bastonne tant dans la capitale qu’à l’intérieur du territoire togolais. Il suffit de rappeler que la marche organisée le 8 avril 2015 par la Synergie des Travailleurs du Togo (STT) n’a pas pu se tenir suite à une interdiction unilatérale constatée par les forces militaires. Même les espaces de réunion ont été interdits, selon Mme Nadou Lawson, Coordinatrice de la STT.

Par ailleurs, il est édifiant de prendre connaissance du travail remarquable et en profondeur fait par six (6) organisations de la société civile du Togo (ACAT TOGO, ATDPDH, CEJP, GRAD, SADD et SYNPHOT) et relatif au mauvais bilan des 10 ans de gouvernance portant sur les droits civils, la politique, les droits économiques, sociaux et culturels au Togo sous la présidence de Faure Gnassingbé, le Président sortant 7.

RECOMMANDATIONS DU CVU-TOGO-DIASPORA

Alors pour le Peuple togolais, il s’agit de s’assurer que personne ne meure dans ce pays pour des élections de la contrevérité des urnes où le Président sortant et les quatre autres candidats trouvent un consensus et sont incapables de convaincre sur les modalités pratiques qui ont conduit à ce consensus.

Comme l’annonce des résultats des élections présidentielles de 2015 au Togo ne sera pas « exempte d’erreurs », il est conseillé à tous les Togolais et Togolaises figurant ou pas sur la nouvelle liste électorale consensuelle de s’abstenir de cautionner les élections présidentielles du 25 avril 2015 en restant chez eux. Pour ceux qui feront le choix d’aller voter, il faudra aussi ne plus se plaindre pendant les 5 prochaines années de ce que pourront produire des élections de la contrevérité des urnes élargies à des membres dits de l’opposition.

L’avenir du Togo passe par une transition. Mais avec qui ? Les forces républicaines… qui sauront se reconnaître si l’unité des forces de l’alternance redevient une réalité au Togo. En attendant, les citoyens togolais ayant choisi l’alternance effective, doivent éviter de croire que l’autocensure de certains dirigeants de l’opposition sur les points clés des réformes institutionnelles et constitutionnelles pourrait trouver une solution par un passage en force électoral dont les termes font l’objet d’un consensus difficile à légitimer. Après les élections du 25 avril 2015, la fête de l’indépendance togolaise du 27 avril 2015 ne doit pas servir de prétexte à des commémorations de la contrevérité des urnes. La neutralité coupable qui se nourrit d’un consensus ambigu pourrait devenir un frein à l’alternance au Togo 8.

Dr Yves Ekoué AMAÏZO

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