Elu en janvier 2011 à la tête de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) à Bamako, puis réélu en 2012 pour un second mandat, le chef de l’Etat togolais a passé le témoin en 2013 au président béninois. A la fin du passage du président de la République à la tête de cette institution sous régionale, le ministre de l’Economie et des Finances, Adji Othèt Ayassor, a animé une conférence de presse ce jeudi à son ministère pour présenter le bilan.
Selon, lui, plusieurs actions sont à l’actif de Faure Gnassingbé. Celui-ci a initié entre autres : le chantier sur la paix et la sécurité, le financement des économies des pays de l’union, la situation alimentaire de l’espace, l’initiative régionale sur l’énergie durable, l’accélération des mécanismes de mise en œuvre des réformes (financières, etc.), le panel de haut niveau pour la vision sur 2020, l’obligation de réserve qui interdit aux membres de certaines institutions de s’immiscer dans des activités politiques, la redynamisation du programme économique et régional qui aide les pays à faire face à leurs besoins, etc.
En outre, le chef de l’Etat est à la base d’une table ronde que l’UEMOA prépare à Dubay, la création d’un fonds qui permet de financer les études préalables à l’élaboration des projets. En ce qui concerne la création de richesse, le président de la République s’est investi pour relever le taux d’épargne et abaisser le taux d’intérêt. Une autre réforme, la présidence des institutions financières, en l’occurrence la BCEAO, la BOAD, la Commission de l’UEMOA, le Conseil régional de l’épargne, sera prochainement rotative.