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L’Africain ne peut pas être étranger en Afrique du Sud ! (Déclaration N°10/2015 de PAX AFRICANA)
Publié le samedi 18 avril 2015  |  PAX AFRICANA


© aLome.com par Parfait
Edem Kodjo présente au grand public la réédition de son célèbre ouvrage «…Et demain l’Afrique».
Lomé, le 30 mars, EDA OBA HOTEL, Salle Orange. Publié en 1985 aux Editions Stock (filiale de Hachette, Paris, France) par Edem Kodjo, «…Et demain l’Afrique», essai de 421 pages, fresque littéraire évoquant la mue incontournable sous diverses coutures que doit connaître le continent noir pour son nécessaire développement, vient d’être réédité par «NEI CEDA Editions» (Côte d’Ivoire).


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Ces dernières semaines, plusieurs vagues de violences racistes ont été dirigées contre diverses communautés étrangères résidant à Johannesburg, Durban et dans l’ensemble du Kwazulu Natal (en Afrique du Sud), très précisément des communautés noires.


Cette xénophobie ciblée qui n’est pas une nouveauté dans cet Etat d’Afrique australe a cependant pris une ampleur nouvelle après des propos osés et condamnables d’une importante autorité morale traditionnelle dans cette République multiculturelle.


Cette conjonction d’écarts de langage et de conduite a officiellement coûté la vie au moins à 5 étrangers, alors que des sources indépendantes avancent des chiffres plus élevés.


Longtemps minée par la politique hideuse de l’apartheid, l’Afrique du Sud, mieux que tout autre Etat en Afrique, est bien placée pour apprécier les conséquences de tout acte d’ostracisme à l’égard d’une composante sociale d’un peuple, d’une population. Les Africains, faut-il le répéter, ne peuvent être des étrangers en Afrique. Ils sont partout chez eux…


Leader et chantre du panafricanisme, Pretoria se doit, dans les meilleurs délais, de tout mettre en œuvre pour contrecarrer durablement les faits et gestes xénophobes sur toute l’étendue de son territoire.
PAX AFRICANA encourage à ce titre les autorités sud-africaines à prendre position de manière frontale contre ce phénomène récurrent qui porte atteinte à l’image de la Nation arc-en-ciel et réjouit ses détracteurs de l’extérieur.


Locomotive de l’économie africaine, l’Afrique du Sud peut-elle se passer d’une main d’œuvre étrangère, africaine ou non, pour davantage prospérer ?


Un brassage quel qu’il soit, accélère l’intégration entre les populations multiraciales. Toute nouvelle forme de ségrégation dans la nation «arc-en-ciel» porterait un coup dur à sa machine économique.


L’apparente impunité dont jouissent les xénophobes en Afrique du Sud ces dernières années ne grandit pas cette République, modèle démocratique en Afrique depuis les premières élections multiraciales du 27 avril 1994 qui ont vu l’ANC monter au pouvoir.


A l’heure où les ensembles régionaux du continent africain et l’Union africaine elle-même approfondissent le projet d’instauration de «passeport unique» en Afrique, les dernières vagues de violences contre les soi-disant «étrangers» en Afrique du Sud sont tristes et méritent d’être condamnées avec grande vigueur. Il est heureux qu’in extremis, le Président ZUMA ait décidé de porter le fer dans la plaie… durablement, nous espérons.



Fait à Lomé, le 18 avril 2015



Ayant pour initiateur Edem KODJO (ancien Secrétaire général de l’OUA -devenue Union Africaine-, ancien Premier Ministre du Togo, Membre fondateur de la CEDEAO, Membre du Groupe des Sages de l’UA), «PAX AFRICANA» est une Fondation à but non lucratif à vocation internationale dont l’objectif essentiel est de garantir la paix et le développement en Afrique par la construction de l’Unité du Continent.


Elle a été portée sur les fonts baptismaux en juillet 2010 à Lomé (Togo) et est présidée par M. KODJO.
Elle s’est illustrée dans un passé récent dans des pays comme le Burkina Faso, la Guinée, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, Madagascar, le Mali, etc.


*** CONTACT : « PAX AFRICANA », Cité de l’Oua, Bp/81530 Lomé-Togo ; tel/ 00 228 22 61 06 15 ; e-mail : pax.africana@yahoo.fr

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