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Le Togo, 48 ans de dynastie Gnassingbé
Publié le dimanche 19 avril 2015  |  AFP


© Autre presse
Feu Gnassingbe Eyadema, ancien président du Togo


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Lomé - Gouverné par Gnassingbé Eyadéma d’une main de fer
pendant 38 ans, le Togo est dirigé par son fils, Faure Gnassingbé, qui a remporté en 2005 et 2010 des scrutins présidentiels aux résultats contestés et brigue sa propre succession cette année.

- HISTORIQUE -

Colonie allemande, le Togo est conquis par les forces franco-anglaises en 1914 puis divisé en 1922 en deux mandats, français et anglais, placés en 1946 sous la tutelle des Nations unies. En 1956, le Togo britannique opte pour son incorporation au Ghana et le Togo français devient une République autonome qui accède à l’indépendance le 27 avril 1960.

Son premier président, Sylvanus Olympio, est tué en 1963 dans un coup d’Etat ourdi par Gnassingbé Eyadéma. Nicolas Grunitsky, qui lui succède, est renversé en 1967. Eyadéma est proclamé chef de l’Etat.

- 48 ANS DE DYNASTIE -


Au début des années 1990, le pays est confronté à des troubles politiques et sociaux, qui font plusieurs centaines de morts. Après une période de transition instituée en 1991 par une conférence
nationale, Gnassingbé Eyadéma, soutenu par l’armée, reprend toutes ses prérogatives. Il est réélu en 1993 lors d’une consultation boycottée par l’opposition, en 1998 à la suite d’une élection contestée et en 2003 après une modification de la Constitution l’autorisant à briguer un nouveau mandat.

Au lendemain de son décès en février 2005, son fils, Faure Gnassingbé, est désigné par l’armée pour lui succéder, avant de démissionner sous la pression internationale. Il est élu en avril 2005 lors d’un scrutin contesté par l’opposition et émaillé de violences. Il est réélu en mars 2010, face à l’opposant Jean-Pierre Fabre de l’Union des forces de changement (UFC).

- 2015 - ELECTION PRESIDENTIELLE -


Le 12 mars, la Cour constitutionnelle a validé la candidature de Faure Gnassingbé, qui briguera donc un troisième mandat à l’élection présidentielle du 25 avril malgré les protestations de l’opposition et de la société civile.

Jean-Pierre Fabre, considéré comme le chef de l’opposition, à la tête de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), apparaît comme le principal rival de M. Gnassingbé pour ce scrutin à un tour.


Depuis une modification de la Constitution en 2002 par le général
Gnassingbé Eyadéma, il n’y a plus de limitation des mandats présidentiels au Togo. Un projet de loi visant à limiter le nombre de mandats présidentiels avait été rejeté en juin 2014 par le Parlement, où le parti au pouvoir est majoritaire.


Les partis d’opposition et la société civile sont descendus plusieurs fois dans la rue ces derniers mois, pour réclamer une limitation des mandats présidentiels et protester contre un troisième mandat de M. Gnassingbé.

- ECONOMIE -

L’économie a repris timidement depuis le retour des bailleurs de fonds fin 2007, après quinze années de sanction pour "déficit démocratique".

L’Union européenne a été la première à revenir, suivie par la Chine, la Banque mondiale ou encore le Fonds monétaire international (FMI), après des efforts en matière de droits de l’Homme et la bonne tenue des législatives de 2007.
Le secteur du phosphate a été épinglé pour corruption et mauvaise gestion.

acm/cdc/tmo



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