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L’Afrique demeure l’une des régions les plus dynamiques du monde
Publié le dimanche 19 avril 2015  |  Republicoftogo


© aLome.com par Atapointe
Assemblée du printemps du FMI et de la Banque mondiale: Photo de famille des gouverneurs et ministres en charges des finances
Samedi 18 Avril 2015. Washington (USA).Comme il est de coutume, les gouverneurs et ministres en charges des finances présents aux assemblées du printemps du FMI et de la Banque Mondiale se sont prêtés à la Photo de famille.


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Dans l’immédiat, la priorité de l’Afrique subsaharienne est de gérer les effets de la chute des cours du pétrole, a déclaré Antoinette Sayeh, Directrice du Département Afrique du FMI.

S’exprimant lors d’une conférence de presse à l’occasion des réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale qui se tiennent à Washington, elle a ajouté que le sous-continent devrait rester cette année l’une des régions les plus dynamiques du monde.

Cela dit, bien que les perspectives économiques demeurent favorables, la croissance se situera vraisemblablement cette année en bas de la fourchette de ces dernières années, a précisé Mme Sayeh, en raison surtout de l’impact de la chute des cours du pétrole sur les pays exportateurs de pétrole de la région tels que le Nigéria et l’Angola.


Selon Madame Sayeh, l’Afrique subsaharienne devrait afficher cette année encore des résultats solides, avec un taux de croissance attendu de 4½ % (5,8% pour le Togo), qui placera la région immédiatement après les pays émergents et en développement d’Asie.

«Cependant, l’expansion économique de cette année se situera en bas de la fourchette de ces dernières années. Cela tient surtout à l’impact de la chute des cours du pétrole et des produits de base à laquelle on assiste depuis six mois», a déclaré Mme Sayeh.

Le choc pétrolier aura des effets très hétérogènes sur les diverses économies d’Afrique subsaharienne, a-t-elle ajouté. Les pays exportateurs de pétrole seront durement touchés et, étant donné que leurs marges de manœuvre budgétaires sont généralement limitées, un ajustement budgétaire sensible pèsera sur leurs perspectives de croissance.

À l’inverse, les pays importateurs de pétrole bénéficieront de la baisse des cours, même si cet avantage sera en partie neutralisé par la diminution des cours des produits non pétroliers qu’ils exportent. Mais les investissements d’infrastructure et une consommation vigoureuse soutiendront vraisemblablement la croissance dans ces pays — en particulier dans les pays à faible revenu.

Un autre problème pour la région, d’origine locale cette fois, a été l’épidémie de fièvre Ébola qui a touché la Guinée, le Libéria et la Sierra Leone. L’épidémie reflue lentement, mais elle continue d’avoir de lourdes conséquences économiques et sociales pour ces pays.

En outre, les risques liés aux problèmes de sécurité sont récemment venus sur le devant de la scène, notamment au Sahel et au Kenya. «Au-delà de leur coût humanitaire insupportable pour les sociétés de ces pays, ces troubles, s’ils devaient s’amplifier, poseraient aussi de graves risques budgétaires et décourageraient encore plus les investisseurs nationaux et étrangers», a déclaré Mme Sayeh.

Sur le plan extérieur, les conditions financières mondiales pourraient se durcir du fait de la normalisation de la politique monétaire américaine. Les déficits budgétaires et courants élevés de quelques pays d’Afrique subsaharienne pourraient les rendre vulnérables à une inversion rapide de l’état d’esprit des marchés et à une diminution du financement extérieur.

La reprise inégale de l’économie mondiale pourrait aussi décevoir, notamment en Europe et en Chine, qui sont les principaux partenaires commerciaux de l’Afrique subsaharienne.

À court terme, la priorité de la région sera de faire face au choc pétrolier, a déclaré Mme Sayeh. Dans les pays exportateurs de pétrole, la compression des dépenses doit porter principalement sur les dépenses récurrentes non prioritaires, même si une baisse de l’investissement public est inévitable aussi.

« La baisse des prix du pétrole offre aussi une occasion unique de faire avancer les réformes politiquement difficiles des subventions énergétiques dans l’ensemble de la région », a noté Mme Sayeh.
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