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Affrontements entre forces de l’ordre et manifestants à Gléi : La LTDH tient le gouvernement pour responsable de la mort d’Akawé Aladji
Publié le mardi 21 avril 2015  |  AfreePress


© aLome.com par Parfait
Des ODDH du Togo entendent une nouvelle fois battre le pavẻ en mars prochain pour exiger les rẻformes prẻ-scrutin prẻsidentiel de 2015.
Lomẻ, le 23 fẻvrier 2015, au siège de la LTDH. Des ODDH se signalent à nouveau paysage politique togolais, dans l’optique de la prẻsidentielle 2015.


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Togo - Les affrontements entre forces de l’ordre et des manifestants à Gléi (125 km au nord de Lomé), le 25 mars dernier et qui se sont soldés par 20 blessés dont 3 graves au sein des forces de l’ordre, 23 blessés parmi les manifestants et 19 personnes arrêtées, ont refait surface.

Ce jeudi 16 avril 2015, au lendemain seulement de sa libération, le nommé Akawé Aladji, 30 ans, cultivateur de son état a rendu l’âme à la clinique « Etablissement le salut », laissant derrière lui deux (2) veuves et (5) enfants, selon un communiqué de la Ligue togolaise des droits de l’homme (LTDH).

Selon l’organisation de défense des droits de l’homme, c’est le gouvernement qui est responsable de ce décès.

Et pour cause, lit-on dans le document, « les nommés Akawé Aladji et son frère consanguin, Akawé Drore, descendaient de leur village Ataké pour se rendre à Gléi à des fins et raisons personnelles. Leur déplacement a malheureusement coïncidé avec les événements survenus récemment à Gléi. Sous la panique généralisée, ils sont allés trouver refuge dans une maison où ils étaient dans une chambre, quand les militaires y ont fait irruption, fracassé la porte, puis les ont passé à tabac depuis Gléi jusqu’à Atakpamé ».

Dans ce document signé par Raphaël Kpandé-Adzaré, président de la LTDH, la ligue dénonce ce qu’il qualifie de « comportement illégal » du gouvernement consistant, selon l’organisation, « à faire ramasser par les forces de l’ordre, des gens venus exercer une liberté reconnue par les textes de la République, ou simplement de passage dans les environs, à leur infliger de mauvais traitements et les jeter en prison jusqu’à ce que mort s’en suive pour certains d’entre eux ».

Modeste K.

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