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Les ménaces de JEAN-PIERRE FABRE et de CAP 2015.
Publié le mercredi 22 avril 2015  |  Focus info


© aLome.com par Parfait
Jean-Pierre FABRE, candidat du CAP 2015, présente son programme de société à l`approche de la présidentielle d`avril.
Lomé, le 8 avril 2015. Hôtel EDA OBA. Jean-Pierre FABRE et les autres leaders du CAP 2015 présentent leurs "ENGAGEMENTS" pour bâtir un autre Togo.


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Togo - Y aurait-il panique à bord du Combat pour l’Alternance Pacifique en 2015 (CAP 2015) ? A maintenant quatre jours du scrutin présidentiel et alors que jusque-là tous les observateurs avaient salué l’atmosphère dans laquelle se déroulait, son candidat Jean-Pierre FABRE vient d’adresser un courrier au Président de la République par lequel il entendait rejeter le système de compilation des résultats dénommé SUCCES ; avec des menaces à peine voilées sur la paix sociale.

Dans sa lettre datée du 20 avril, le leader de l’Alliance Nationale pour le Changement ( ANC) déclare rejeter le système SUCCES qui violerait les dispositions du code électoral qui établissent comme base unique de collecte et de compilation des résultats du scrutin, les procès-verbaux comportant à la fois la signature de tous les membres des bureaux de vote et celle des délégués des candidats, avec leurs observations et réclamations éventuelles. Et de menacer : « s’il est mis en œuvre, ce système sera porteur de réactions violentes et d’affrontements. » Plus loin il interpelle le Président de la République, toujours avec en arrière-plan des menaces de risques d’atteinte au caractère jusque-là apaisé du scrutin : « je vous rappelle qu’en votre qualité de Président de la République, garant de la paix sociale, vous ne saurez cautionner encore moins soutenir des faits, des actes, des procédures, des manquements qui appellent à la violence » écrit-il.

Son porte-parole, monsieur Eric DUPUY a enfoncé le clou ce jour chez nos confrères de Radio Victoire : « si monsieur AGANAHI (concepteur du système SUCCES, ndlr) et le gouvernement togolais s’enferment dans cette obstination que nous ne comprenons pas, ils seront responsables des drames qui peuvent survenir au lendemain de l’élection », a-t-il soutenu.
Ces sorties à quelques jours du scrutin ont de quoi inquiéter, d’autant pkus qu’elles viennent s’ajouter à certaines déclarations tenues par des responsables de CAP 2015lors de réunions publiques au cours de la campagne ou sur des médias à l’intérieur du pays. Ils y assurent de la victoire certaine de leur candidat et appellent les « Togolais à sortir et à défendre par tous les moyens leur victoire si le président sortant était déclaré vainqueur au soir du 25 avril. »

PANIQUE ET DISCOURTOISIE :

Même si on prend au sérieux ces menaces et qu’on assure que toutes les dispositions seront prises pour le verdict des urnes soit respecté et la paix sociale préservée, du côté du pouvoir, il est moqué la panique qui se serait emparée du camp de CAP 2015. « Après avoir passé plusieurs jours sur le terrain monsieur FABRE et son équipe ont compris le retard accumulé sur nous et l’inéluctabilité de leur défaite. Ils sont donc à la recherche de prétextes et d’alibis pour explique leur déculottée à venir » commente t-on au siège de l’Union pour la République (UNIR). Une source proche du palais relève quant à elle le ton discourtois et peu habituel utilisé lorsqu’il s’agit d’un courrier adressé à un Président de la République : « cela est effectivement l’expression d’une panique à quelques jours du scrutin ; mais aussi celle du manque de hauteur dans le rapport que ce candidat a avec les institutions de la République et plus généralement, dans le débat public » analyse-t-elle. Elle note que le Président de la République n’est pas partie prenante à l’organisation du scrutin et n’a pas prérogatives pour donner injonction à la CENI d’adopter tel ou tel mécanisme pour assurer la transparence du vote. « La CENI est uns institution indépendante, gouvernée quant à son fonctionnement par des dispositions précises du code électoral, qui prévoient le processus de prise de décision. Le Chef de l’Etat n’a pas à y être mêlé » poursuit-il, tout en précisant que ces propos n’engagent que lui. « Par ailleurs, je note que dans le budget de la CENI adopté à l’unanimité y compris par les représentants de CAP 2015, était prévue une ligne pour le financement du système SUCCES. Qu’on arrête de profiter de la crédulité d’une partie de l’opinion » conclue-telle.

TENDANCES :

Selon le président de la CENI, le système SUCCES permet simplement à la CENI d’être informée en temps réel du déroulement des opérations de vote afin de pouvoir présenter après comparaison et validation par ses membres, au fur et à mesure, les résultats partiels des CELI. Cependant, la proclamation des résultats provisoire se fera sur la base de la compilation des résultats transmis à la CENI par le Président, le Vice-président et le Rapporteur de chaque CELI. SUCCES, assure-t-il ne remplace pas les dispositions des articles 102 et 103 du code électoral qui encadrent le recensement, le transfert des votes, ainsi que la proclamation des résultats.
Pour rappel, SUCCES est un système qui viserait principalement à sécuriser les résultats devant les électeurs dans le bureau de vote, en collectant avec un téléphone simple utilisé par deux membres du bureau de vote de tendance politique opposée, les résultats avant le transport de l’urne vers la Commission Electorale Locale Indépendante (CELI). De fait, chaque électeur qui le souhaiterait, pourra en envoyant son numéro de carte d’électeur par SMS au numéro 1010, recevoir les résultats de son bureau de vote. Il permet d’avoir des tendances avant l’arrivée de tous les PV à la CENI.

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