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A part l’héritage, quel est le programme de campagne du Prince ?
Publié le mercredi 22 avril 2015  |  togo.infos


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Premières images de campagne 2015 à Lomé.
Lomé, le 10 avril 2015. Le parti UNIR entame sa campagne présidentielle 2015. Il fait partie des 1ers partis à se lancer dans une opération de charme dans la capitale togolaise.


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S’il ya une chose sur laquelle tous les togolais s’accordent vraiment, c’est que le Prince, le fils-héritier du feu général, le démurge Faure Gnassingbé tient au pouvoir. Il en a pris goût et en développe au jour le jour une avidité sans pareille.

C’est justement dans cet esprit qu’il a béatement soutenu en 2005 devant des militants du Rassemblement du Peuple Togolais au palais des congrès de Lomé, que papa, entendu son père défunt, avait dit de ne jamais laisser le pouvoir échapper à sa famille (politique) au risque de mettre cinquante ans à le pourchasser sans jamais le retrouver.

Il en a fait une conviction et un principe de vie dès lors que ses sbires, chaque jour, le convainquent du caractère providentiel de son pouvoir. Aujourd’hui, ce qu’il raconte à Jeune Afrique ou dans certains de ses meetings électoraux où il fait croire qu’il n’a pas l’intention de s’éterniser au pouvoir est sans aucun doute un vrai bluff.

Le pouvoir au Togo est juteux, glorieux, avantageux avec des privilèges incommensurables qui flattent aisément les âmes légères accrochées à la jouissance et à l’opulence.

Faure Gnassingbé peut convaincre qui de sa volonté de céder le pouvoir un jour ou l’autre ?

Il serait dans un tel état d’esprit de céder le pouvoir qu’il aurait entrepris, par lui-même le processus salutaire des réformes politiques pour assoir les socles d’une démocratie affranchie et d’un Etat de droit au Togo.

Mais qu’il ait fait fi de tout cela pour s’engluer dans une démarche aveugle et hasardeuse de conservation immorale du pouvoir, indique parfaitement combien l’homme a fait du fauteuil présidentiel son dernier rempart qu’il confond totalement à sa propre vie.

Voilà donc pourquoi, il vit dans une phobie permanente de se voir arracher ce fauteuil dont il a gracieusement hérité.

Le projet de musèlement politique de Pascal Bdjona, la bête politique la plus accomplie du Togo tient de cette lâcheté et de cette frousse qui animent permanemment le Prince.

Tant il est jaloux, complexé et gourmant qu’il ne souhaite pas voir autour de lui, des hommes lucides capables d’incarner l’étoffe de vrais hommes d’Etat pouvant dignement assumer une alternative crédible au sommet de l’Etat.

Laisser de pareilles personnes s’épanouir reviendrait pour lui à se faire harakiri d’autant qu’il voit en ce genre de personnages de potentiels adversaires qui non seulement feront le poids mais pourraient bien le dénuder et mettre à la face du monde toutes les carences dont il souffre et par conséquent lui arracher ce pouvoir auquel il tient tant et dont il jouit sans partage.

Il est tellement obsédé par ces calculs primaires qu’il a oublié d’élaborer, pour sa campagne, un programme de société.

Qui connait aujourd’hui le programme de campagne de Faure Gnassingbé ? Que stipule-t-il ? Que doivent attendre les togolais du Prince si jamais il venait à s’arracher à nouveau un mandat de plus ?

Personne objectivement ne peut le dire. Faure et ses sbires se contentent allègrement de dresser un bilan biaisé des dix ans qu’ils ont passés au pouvoir pour demander aux togolais de leur accorder à nouveau leurs voix.

Comment peut-on diriger un pays pendant dix ans sans se définir de nouveaux axes pour l’avenir ?

C’est affreux ou même effarant d’observer que de tous les candidats en lice, seul Faure Gnassingbé ne dispose pas de programme précis de campagne. En 2005, il avait jeté de la poudre aux yeux des togolais avec ses vingt plus qu’il n’a même pas pris la peine de mettre en oeuvre.

Et depuis lors, plus rien....Il navigue à vue, vend du clinquant, distribue l’argent et des gadgets pour acheter les voix des togolais profanes et naïfs.

Aujourd’hui, ses coursiers se contentent sur les antennes comme sur le terrain, d’ânonner qu’il a tracé des routes, que leur champion a de l’expérience, qu’il a entrepris des chantiers qu’il doit achever ou parachever. Quel homme lucide peur objectivement prendre ces plaisantins au sérieux ?

En français rigoureux, les togolais doivent alors comprendre que parce qu’il a une prétendue expérience, qu’il a des chantiers en cours, alors Faure Gnassingbé doit bénéficier net de leur grâce et de leur onction pour s’accrocher au pouvoir… vilain langage !!!

Dans tous les cas, il se pourrait que par extraordinaire, il arrive à embobiner certains esprits naïfs pour s’accorder certaines voix. Mais en entendant ce que les togolais lui demandent, c’est d’assurer l’équité et la transparence du scrutin.

C’est justement de respecter scrupuleusement les prescrits du code électoral par rapport au monde de transmission des résultats du scrutin.

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