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Ça risque de chahuter pendant les résultats des présidentielles
Publié le vendredi 24 avril 2015  |  AFPmag


© AFP par ISSOUF SANOGO
Des éléments des FAT accomplissent leur devoir civique au CAMP GENERAL G. EYADEMA
Lomé, le 22 avril 2015. EX CAMP RIT de la capitale togolaise. Dès l`aurore, des éléments des corps habillés se rendent aux urnes, 3 jours avant leurs compatriotes civils.


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Togo - A un jour des présidentielles au Togo, le constat du bon déroulement de la campagne électorale est frappant, mais avec le chahut qui s’anime de plus en plus autour du logiciel de compilation des résultats que la Ceni a l’intention d’utiliser et qui constitue pour certains candidats un risque de fraude majeur, les craintes d’un retour des turbulences post-électorales montent d’un cran.

Cinq candidats en lice, un fauteuil présidentiel à pourvoir, une campagne présidentielle calme, mais des résultats qui pourraient faire l’objet de vives discussions. Alors que l’élection se tiendra demain, 25 avril 2015, et que Faure Gnassingbé et son principal adversaire le chef de file de l’opposition malheureusement désolidarisée, Jean-Pierre Fabre, en sont aux derniers réglages, une polémique autour du logiciel de compilation des résultats présage une crise post-électorale.

Le fameux logiciel, SUCCES, initie une nouvelle manière de collecter les résultats, de les compiler et une nouvelle méthode de validation. Pire encore, l’usage de ce logiciel n’est pas conforme aux dispositions du code électoral qui doit régir sur la Ceni. Pour les candidats de l’opposition, ce logiciel peut servir à la fraude électorale. L’entêtement à l’utiliser, peut-être cause d’un déni des résultats de cette présidentielle.

Le candidat du CAP 2015, Jean-Pierre Fabre, qui reste fortement opposé à l’usage de ce logiciel, a indiqué il y’a quelques jours, que les dirigeants de la Ceni « refusent d’adopter la procédure de centralisation et de validation des résultats prenant en compte les procès-verbaux des bureaux de vote dûment signés, telle que prévue par la loi ».

Ce propos, véritable mise en garde contre un acte contraire aux dispositions des textes, donne à croire que les résultats des urnes seront remis en question. On se rappelle de la crise post-électorale qui avait suivi la première élection de Faure Gnassingbé en 2005. A l’époque plus de 500 victimes étaient tombées. Et cette crise, plus personne n’en voulait aujourd’hui. Hélas !


Source: AFPmag

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