Ce samedi 25 avril, les électeurs togolais sont invités à se rendre aux urnes pour élire leur nouveau président. Cinq candidats sont en lice pour briguer la magistrature suprême. La campagne s’est terminée jeudi soir et, dans l’ensemble, elle s’est déroulée dans le calme.
Trois millions cinq cent mille électeurs, près de neuf mille bureaux de vote, cinq candidats, et beaucoup d’interrogations en ce jour de scrutin au Togo.
Interrogations sur la capacité de la Commission électorale à gérer les doutes de l’opposition sur la qualité de son travail. Une partie de l’opposition dont son chef de file, Jean-Pierre Fabre, conteste toujours le manque de fiabilité du mécanisme de transmission des résultats.
Interrogation également sur la capacité de l’opposition à empêcher le président sortant de profiter à plein d’un mode de scrutin taillé sur mesure pour lui faciliter le travail. Avec un seul tour, il suffit en effet d’avoir une majorité relative sur ses concurrents. Nul besoin de franchir la barre des 50%. De plus, l’opposition n’a pas pu se mettre d’accord sur le principe d’une candidature unique qui aurait pourtant renforcé ses chances.... suite de l'article sur RFI