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Togo: un pays gouverné par la même famille depuis près d’un demi-siècle
Publié le samedi 25 avril 2015  |  AFP


© aLome.com par Dodo Abalo
A 2 jours de la fin de la campagne 2015, Faure GNASSINGBE était dans à ANEHO.
Aného, le 22 avril 2015. Barouds d`honneur de Faure GNASSINGBE durant son opération de charme auprès des Togolais.


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Lomé, 25 avr 2015 (AFP) - Voici les dates clés depuis l’indépendance du Togo, gouverné depuis 48 ans par la famille Gnassingbé.

- 27 avril 1960: INDÉPENDANCE -
Proclamation de l’indépendance. Sylvanus Olympio est le premier président de la République togolaise.


- 13 janvier 1963: ASSASSINAT DE SYLVANUS OLYMPIO -
Un coup d’État est mené par un sergent-chef, ancien des troupes coloniales
françaises, Gnassingbé Eyadéma. Le président Sylvanus Olympio est assassiné.
Nicolas Grunitzky est élu président en mai.

- 13 janvier 1967: NOUVEAU COUP D’ÉTAT - ARRIVÉE DE GNASSINGBÉ EYADÉMA AU
POUVOIR -
Gnassingbé Eyadéma, devenu chef d’État-major, accède au pouvoir, après
avoir renversé Grunitzky. Le 15 avril, il devient président de la République,
chef du gouvernement et ministre de la Défense.
Très critiqué sur la scène internationale sur la bonne gouvernance et les
droits de l’Homme notamment, il accuse en retour les ONG étrangères de mener
des "campagnes de dénigrement" et vante la démocratie "à la togolaise", fondée
sur "la sécurité et la paix".

- 24 septembre 1986: ATTAQUE A LOMÉ -
Attaque armée d’un commando à Lomé, venu du Ghana selon les autorités
togolaises, qui mettent en cause le Ghana et le Burkina Faso. A la demande du
président Eyadéma et en vertu des accords militaires franco-togolais, des
soldats français débarquent à Lomé.

- 1990-1991: TROUBLES POLITICO-SOCIAUX
Le 5 octobre 1990, début de violences politiques, après la dispersion par
l’armée d’une manifestation de soutien à des opposants. Les troubles
politiques et sociaux vont faire plusieurs centaines de morts.
Du 8 juillet au 28 août 1991, une conférence nationale accuse le régime
Eyadéma de tortures et d’assassinats. Elle opte pour un régime
semi-présidentiel et institue un Haut conseil de la République. Mais après une
période de transition, Eyadéma, soutenu par l’armée, reprend toutes ses prérogatives de chef d’État.

- 1993-2003: TROIS PRÉSIDENTIELLES CONTESTÉES -
Le 25 août 1993, le général Gnassingbé Eyadéma est réélu lors d’une
consultation boycottée par l’opposition. Sa réélection est dénoncée comme un
déni de démocratie par ses opposants, mais ne suscite que des réserves
mesurées au sein de la communauté internationale.
Le 21 juin 1998, il est de nouveau réélu lors d’un scrutin contesté par
l’opposition, qui revendique la victoire de Gilchrist Olympio.
Le 1er juin 2003, Eyadéma est réélu après une modification de la
Constitution, en 2002, qui ne prévoit plus de limite au nombre de mandats
présidentiels.

- 2005: ARRIVÉE AU POUVOIR DE FAURE GNASSINGBÉ -
Au lendemain du décès de son père en février, Faure Gnassingbé est désigné
par l’armée pour lui succéder, puis démissionne, sous la pression
internationale. Il est élu en avril lors d’un scrutin contesté par
l’opposition et émaillé de violences. Selon un rapport de l’ONU, ces violences
ont fait "entre 400 et 500 morts".

- 4 mars 2010: RÉÉLECTION DE FAURE GNASSINGBÉ -
Faure Gnassingbé est réélu face à son principal adversaire, l’opposant
Jean-Pierre Fabre de l’Union des forces de changement (UFC). Des manifestants
de l’opposition défilent plusieurs fois pour dénoncer la victoire de
Gnassingbé.
Mais le 28 mai, l’UFC, dirigée par Gilchrist Olympio, entre au gouvernement
deux jours après un accord avec le parti au pouvoir. Jean-Pierre Fabre,
secrétaire général du parti, claque la porte du parti et crée sa propre
formation.

- 2014-2015: DÉBAT SUR LA LIMITATION DU NOMBRE DE MANDATS PRÉSIDENTIELS -
Le 30 juin 2014, l’Assemblée nationale, où le parti présidentiel est
majoritaire, rejette un projet de loi prévoyant la limitation du nombre de
mandats présidentiels, ouvrant la voie à un troisième mandat de M. Gnassingbé.
En novembre et décembre 2014, l’opposition et la société civile manifestent
à plusieurs reprises à Lomé, mobilisant des milliers de personnes dans la rue
pour exiger des réformes politiques instaurant la limitation des mandats
présidentiels.

- 12 mars 2015: GNASSINGBÉ AUTORISÉ A BRIGUER UN 3E MANDAT -
La cour constitutionnelle valide la candidature de Faure Gnassingbé, qui
briguera donc un troisième mandat samedi.
Jean-Pierre Fabre, qui bénéficie du soutien du CAP 2015 (Combat pour
l’alternance politique), une coalition de plusieurs partis d’opposition,
apparaît comme le principal rival de M. Gnassingbé.
Une partie de l’opposition appelle cependant au boycott du scrutin, et trois autres petites formations présentent leurs propres candidats, laissant craindre une dispersion des voix de l’opposition dans un scrutin à un tour.

acm/cdc/dom/jhd

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