Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Autre presse N° 001 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Présidentielles au TOGO : les tendances sont nettes : Faure Gnassingbé est élu - Jean-Pierre Fabre n’a pas convaincu
Publié le dimanche 26 avril 2015  |  L'Express


© AFP par ISSOUF SANOGO
Début du vote pour la présidentielle au Togo
Le vote pour l’élection présidentielle au Togo a débuté samedi matin avec la participation de trois millions et demi de Togolais appelés à désigner leur futur président parmi cinq candidats dont le chef de l’Etat sortant, Faure Gnassingbé, qui brigue un troisième mandat.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier


Le lecteur pardonnera au journaliste et essayiste amateur de traiter le sujet d'une élection togolaise en commençant par un rappel historique, qui lui semble nécessaire.
Le Togo, un pays européen d'Afrique de l'Ouest.


Pour le Togo, période électorale a longtemps été synonyme de violences.
Après trois siècles sous le joug du commerce négrier, le Togo se voit, en 1884, imposer un protectorat par l'explorateur allemand Gustav Nachtigal, qui perdure durant 34 ans, jusqu'à la fin de la première guerre mondiale.



Théâtre - le long de ses 60.000 kilomètres carrés, de l'affrontement sanglant des troupes françaises et belges contre l'Allemagne, le Togo en sort laminé. Le pays est alors placé sous l'égide de la France et de l'Angleterre, puis sous la " tutelle de l'ONU ". A l'indépendance, le 27 avril 1960, Sylvanus Olympio devient président, et est acclamé par son peuple comme le libérateur longtemps attendu - l'homme qui, enfin, permettra aux Togolais d'être maitres de leurs destins. Il leur faudra - hélas - attendre un demi-siècle de plus : Sylvanus Olympio, à peine élu, muselle la presse et l'opposition.



A l'instigation de Georges Maitrier, commandant de l'armée française, 626 vétérans de l'armée togolaise, formés en France le destituent dans un coup d'état, le 13 janvier 1963. C'est alors un président civil, Nicolas Grunitzky, qui est amené au pouvoir par les urnes alors que des troubles éclatent dans tout le pays.
En 1967, Nicolas Grunitzky est destitué par l'un des organisateurs du coup d'état de 1963, le général Gnassingbé Eyadema, qui, tirant les leçons des divisions constatées (plus de 300 partis politiques en 1962), créé le Rassemblement du peuple togolais, le RPT, parti unique d'état. Le Togo est, en 1992, placé sous embargo par les communautés européennes, dont les opinions publiques s'émeuvent comme elles savent si bien le faire de l'exil forcé de Grunitzky et de son " élite gouvernante ". En 1998, face à un Ghilchrist Olympio jugé nettement plus " bankable " et donc soutenu par les anciennes puissances coloniales, il est réélu de justesse - malgré la pression médiatique internationale qui vient attiser les braises, et la mythologie d'un Sylvanus Olympio, père meurtri de la démocratie togolaise, bâtie avec succès par Ghilchrist.



... suite de l'article sur Autre presse


 Commentaires