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Les Togolais votent pour leur futur président dans le calme
Publié le lundi 27 avril 2015  |  Le Monnde Afrique


© aLome.com par PARFAIT
Le président de la CENI donne l`exemple du vote citoyen à ses compatriotes
Samedi 25 avril 2015. Agoè. Taffa TABIOU, président de la CENI, a été le premier acteur du processus électoral en cours à glisser son bulletin dans l`urne, dans la capitale togolaise.


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Juchés sur des bancs sous le préau de l'école du quartier Bê-Plage de Lomé, la capitale du Togo, une poignée de jeunes se trémoussent en scandant leur slogan dans des grands éclats de rire : «Chan-ge-ment ! Chan-ge-ment ! C'est l'heure du changement ».

De l'autre côté du mur ajouré par lequel ils glissent leurs regards, l'équipe électorale du bureau de vote numéro quatre dépouille les bulletins glissés dans l'urne entre 7 et 16 heures, samedi 25 avril, pour une élection présidentielle cruciale pour la stabilité de ce petit pays d'Afrique de l'Ouest.


Dans ce quartier très populaire de Lomé, il n'y en a que pour Jean-Pierre Fabre qui rafle plus de 80 % des votes exprimés. Les cris de joie montent au fur et à mesure que les chiffres écrits à la craie s'alignent sur le tableau d'école où est résumé, pour le public, le décompte du bureau, également consigné sur des procès verbaux.

« Jean-Pierre Fabre est des nôtres »

Le candidat de la coalition CAP 2015 (Combat pour l'alternance politique) est ici en terrain conquis face à son concurrent Faure Gnassingbé, arrivé au pouvoir en 2005 à l'issue d'une élection contestée, noyée dans un bain de sang à la mort de son père général-président qui dirigeait le Togo d'une poigne de fer depuis 1967.


« Ici, on sait que Jean-Pierre Fabre est des nôtres, issu d'une famille pauvre. Il a lutté pour le Togo, il va nous libérer de cette dynastie », lâche une commerçante. « Un jour nouveau va se lever sur le Togo », chante un homme glissant dans son dos. « Ce n'est pas normal, quand on est diplômé, d'en être réduit à faire le chauffeur de moto-taxi ni de vivre aux crochets de sa famille », soupire Olivier Ajavon Ayi, cuisinier qui peine à survivre avec son salaire minimum équivalent à 50 euros mensuels. « Il n'est pas sûr que Fabre fera mieux mais il faut essayer », ajoute-t-il.


Car au-delà des quelques enthousiastes qui revendiquent une victoire bien trop prématurée en l'attente des résultats officiels, beaucoup de partisans de l'opposition expriment leurs doutes. Certes Faure Gnassingbé souffre de l'usure du pouvoir et de l'héritage autoritaire de son père. Mais il peut toujours compter sur une base électorale régionale solide (au Nord), de l'appui d'une armée redoutée, de quelques généraux enrichis dans les affaires et de caciques du régime.

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