Le Programme des nations unies pour le développement (PNUD) a déclaré soutenir la lutte contre le braconnage, l’exploitation illégale et le commerce illicite des produits de la faune et de la flore sauvages en Afrique.
"Nous encourageons le leadership pris aujourd’hui par le Congo afin d’organiser cette conférence orientée vers l’action et l’ atteinte des résultats tangibles. Nous travaillerons ensemble ces prochains jours à l’élaboration d’une stratégie africaine", a affirmé le représentant du PNUD au Congo, Anthony Ohemeng-Boamah, à l’ouverture de la conférence internationale sur l’exploitation illégale et le commerce illicite des produits de la faune et de la flore sauvages d’Afrique.
"Notre stratégie (...), approuvée par l’union africaine, guidera et soutiendra les efforts entreprises à l’échelle continentale et nationale par les états pour lutter contre ce braconnage, l’exploitation illégale et le commerce illicite de la faune et de la flore sur le moyen et le court terme", a-t-il indiqué.
M. ohemeng-Boamah a indiqué que les Nations Unies vont s’ appuyer sur l’application des instruments internationaux pour éradiquer le phénomène, notamment la Convention des nations unies sur la criminalité organisée transnationale (UNTOC) et la Convention sur le trafic international des espèces menacées d’ extinction de la faune et de la flore sauvages (CITES).
Il a souligné l’importantce de la collaboration des pays concernés par les phénomènes de braconnage et l’exploitation illégale des espèces végétales et animales.
"La cohésion dans la mise en oeuvre de activités transfrontalières est un gage important de réussite de notre stratégie, autant nous travaillerons ensemble en mutualisant nos efforts et nos moyens, à travers cette stratégie africaine que nous souhaitons de toutes nos forces, autant nous vaincrons le massacre de nos ressources naturelles par des réseaux fortement établis et sans état d’âme", a-t-il dit..
La conférence, organisée par le gouvernement congolais et la Commission de l’Union africaine, en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et le PNUD, devrait mettre au point une feuille de route commune visant à arrêter le commerce illégal de la faune et de la flore sauvages sur le continent africain.
Selon un communiqué de PNUE publié à cet effet, 25.000 éléphants ont été abattus et 23.000 tonnes d’ivoires saisis courant 2011, tandis que 146 rhinocéros ont été abattus en Afrique depuis 2013.