Assurément la grande saison des pluies tire vers sa fin, et bientôt, c’est la saison sèche. Mais les usagers de la Nationale n°1, les populations d’Atakpamé et de ses environs s’inquiètent et redoutent l’événement d’Amakpapé. En 2008, on s’en souvient encore, le pont d’Amakpapé a été emporté par les inondations qu’a connues le Togo. Le même phénomène risque de se reproduire à Atakpamé si les autorités n’y prennent garde.
Le pont d’Atakpamé est situé au carrefour d’Agbonou et relie ainsi le nord et le sud. Au cœur de la ville sur la rivière Éké, il draine toutes les eaux de rigole de la ville. Ce qui d’ailleurs expose le milieu à des inondations. Nul n’ignore la position stratégique de ce pont qui assure la desserte de plusieurs localités et aussi des pays limitrophes au nord du Togo en matière de circulation des biens et des personnes.
Construit au bon vieux temps, ce pont se trouve aujourd’hui dans un état très inquiétant avec des nids-de-poule qu’il comporte. Les barres de fer qui servent de piliers, sont complètement rouillées, les bétons rongés et fissurés. Pour les riverains et les usagers, c’est la peur. A voir son état vétuste, ce pont peut lâcher à tout moment. Mais personne n’en parle. « A vous de voir dans quel état est actuellement ce pont. Si rien n’est fait, avec une forte pluviométrie ce pont va céder, c’est sûr », a pesté un riverain.
Vivement que les autorités togolaises, notamment le ministre des Transports trouvent rapidement une solution, sinon…