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« intox » médiatique et manipulation frauduleuse de grande envergure !
Publié le jeudi 30 avril 2015  |  Médiapart


© aLome.com par Parfait
2ème sortie de FAURE GNASSINGBE à Lomé, dans le cadre de la campagne 2015.
Lomé, le 22 avril 2015. Quartier Hountigomé, Terrain de Tokoin CERFER. Tout près de Hedzranawoé, Faure Gnassingbé va à la rencontre de son électorat vivant dans la capitale du Togo.


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Togo - ELECTIONS PRESIDENTIELLES DU 25 AVRIL 2015 :Le troisième holdup électoral de Faure GNASSINGBE peut-il réussir ?





Le Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante « Ceni », Taffa Issifou Tabiou, a ouvert le 28 avril 2015 la boite de pandore de la contestation post-électorale des résultats de l’élection présidentielle 2015. En décidant de publier les résultats définitifs proclamant la victoire de Faure Gnassingbé en inversant carrément les résultats, de manière unilatérale, en catimini, sans informer les membres de la Ceni, et surtout, alors qu’une très faible part des procès-verbaux de bureaux avait été vérifiée, Taffa Tabiou a délibérément pris le risque de provoquer la suspicion dans l’opinion publique et ouvert la voie à de possibles troubles post-électoraux !

Après un scrutin national marqué par un très fort taux d’abstention, qui propulse l’abstention au rang de premier mouvement d’opinion politique du Togo, les sérieuses difficultés rencontrées au sein de la Ceni, semblent découler du comptage et de la vérification des bulletins de vote et des Procès-verbaux des bureaux de vote, seuls éléments de preuve crédibles pour établir à la fois, la véracité des résultats et la mise en lumière éventuelle de fraudes et manipulations.

A cela s’ajoute une tentative de manipulation des opinons publique nationale et internationale, grâce au relais complaisant de grands médias nationaux et internationaux, pour marteler à longueur de colonnes ou d’antenne, des tendances favorables à Faure Gnassingbé, sur la base de résultats partiels, portant sur un très faible pourcentage des suffrages vérifiés.


1- GRAINS DE SABLE INATTENDUS DANS LES ROUAGES DE LA CENI !

Il est donc urgent s’interroger sur les réels motifs qui ont pu conduire le président de la Ceni à agir au mépris de toutes les règles éthiques. Les travaux de la Ceni qui s’étaient déroulés jusqu’ici commençaient à poser de sérieux problèmes au candidat Unir au pouvoir, Faure Gnassingbé, qui a semblé être pris de court par l’attitude très responsable et tenace du vice-Président de la Ceni, représentant CAP2015 au sein de la Ceni et des représentants de la coalition Cap 2015, soutien du candidat Jean-Pierre Fabre, qui à la différence de 2010, a constitué en 2015 un réseau très efficace de représentants, d’observateurs et de relais d’alerte au sein de l’ensemble des bureaux de vote du Togo.

Faure Gnassingbé, semble avoir sous-estimé le fait que le Général Siaka Sangaré, [[i]] Chef de la Mission d’Observation de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et président du Comité d’Accompagnement, dépêché à Lomé à la demande de Faure Gnassingbé, exerce sa prérogative avec le plus grand sérieux, mettant ainsi en balance son honneur, sa crédibilité et celle de son organisation.

Ainsi, M. Siaka Sangaré en personne, s’est directement rendu le 27 avril à l’intérieur du pays, pour récupérer les procès-verbaux et les bulletins de vote et les ramener à la Ceni. [[ii]]Cette initiative semblait poser un problème de fond en regard du système SUCCES de collecte et transmission des résultats que le candidat Unir au pouvoir, Faure Gnassingbé, a mis en place pour valider la fraude électorale en manipulant les résultats pour effacer la Vérité des Urnes.

En 2015, c’est donc bien au sein de la Ceni que finalement tout s’est joué ! Mais une Ceni où, pour la première fois depuis des décennies, les représentants de l’opposition (Cap 2015), encouragés par l’attitude impartiale de M. Siaka Sangaré, pouvaient jouer pleinement leur rôle et faire apparaitre les éléments probants de la Vérité des Urnes.

2- INTIMIDER POUR CORROMPRE LE PROCESSUS ELECTORAL !

La mise en évidence de nombreuses fraudes relevées et actées, dont certaines reconnues par le Général Sangaré, a semblé créer un sentiment de vertige au sein du clan Gnassingbé/Unir au Pouvoir. Parmi les fraudes et irrégularités constatées et actées on peut noter par exemple sur les résultats partiels proclamés le 29 avril que le rapport [nombre de votants/suffrages exprimés] fait apparaître un taux de participation de 98,86%, dans l’ensemble des Commissions électorales locales Indépendantes (Celi) de Blitta, Oti, Tandjouaré, Cinkassé, Kpendjal, alors que la moyenne de participation nationale oscille entre 50 et 55% de votants

La saisie par des jeunes de la population civile du quartier Vakpossito « Carrefour de l’Union », d’un véhicule immatriculé « RTG 3522 A » bourré d’urnes, appréhendé [[i]]à l’issue du scrutin présidentiel le samedi 25 avril 2015, montre que les anciennes techniques de fraude du parti RPT ont été parfaitement recyclées par UNIR. Sur place, les témoins de la scène ont précisé que le véhicule aurait quitté un centre de vote d’Avedji pour une destination certainement connue des convoyeurs, qui ont aussitôt pris la fuite et abandonné le véhicule, et de leurs commanditaires. Il est significatif que la Fosep 2015, pourtant chargée du bon déroulement du scrutin, ni aucune autre autorité, policière ou judiciaire, n’ait daigné se déplacer pour constater les faits.

Acculé et face aux blocages survenus dans les décomptes à la Ceni, du fait même de l’intransigeance son président Taffa Issifou Tabiou, membre de la mouvance présidentielle, Faure Gnassingbé et Unir n’avaient d’autre option que de se livrer à toutes sortes de turpitudes, selon une technique éprouvée depuis des décennies. Par exemple des tentatives de corruption à coup de centaines de millions des membres de l’opposition au sein de la Ceni, pour ignorer la fraude. Mais le sérieux manifesté jusqu’ici par les représentants de CAP 2015, laissait mal augurer que Faure Gnassingbé et Unir parviennent à leur fins !

Il ne restait plus alors que le passage en force tel qu’il s’est produit le 28 avril 2015 en direct sur les antennes de la Télévision Togolaise « TVT » dans des conditions dignes d’un thriller politique de haut niveau.

3- PASSAGE EN FORCE A LA CENI : FALSIFICATION DE LA VERITE DES URNES !

Le président de la Ceni Taffa Issifou Tabiou et le vice-président Francis Pedro Amuzun avaient assisté dans la journée à une réunion avec les présidents de Côte d’Ivoire, Alassane Dramane Ouattara, et du Ghana, John Dramani Mahama, président en exercice de la Cedeao, venus semble-t-il à Lomé, pour mettre de l’huile dans les rouages du processus de contrôle des éléments du scrutin.

De retour à la Ceni, le vice-président Francis Pedro Amuzun a demandé à Taffa Issifou Tabiou : « quelles sont les consignes pour la suite du travail ? » Réponse du Président de la Ceni : « Je vais convoquer tout à l’heure la plénière ». Pendant que tous les membres de la CENI et ceux du Comité d’accompagnement, présidé par le représentant de l’OIF, Siaka Sangaré, attendaient l’ouverture des travaux de la plénière, Taffa Issifou Tabiou glissait subrepticement dans le studio de la TVT aménagé à la Ceni pour la circonstance. La plénière ne s’ouvrant pas, Francis Pedro Amuzun a cherché à connaitre les raisons du retard, quand il s’est aperçu que le président n’était pas dans son bureau mais sur le plateau du studio de la TVT avec des journalistes.

Lorsque le vice-président de la Ceni, Francis Pedro Amuzun, a fait irruption dans le studio et s’est approché du président de la Ceni, pour lui demander des explications, « Taffa Issifou Tabiou a fui le plateau », a confirmé un confrère journaliste présent qui a requis l’anonymat. Francis Pedro Amuzun s’avança vers le président qui parlait en direct sur la TVT. En pleine émission Francis Pedro Amuzun s’écria : « Qu’est-ce que tu fais monsieur le président? C’est ça la plénière? Les CELI dépouillées ne sont que 14 ou as-tu donc trouvé le reste des résultats? » Et il se tourna vers le journaliste qui aussitôt a demandé à ses cadreurs de couper immédiatement la transmission.

Francis Pedro Amuzun interroge le journaliste : « que se passe-t-il Franck?», lequel répond : « Moi je n’y suis pour rien.» Le vice-président de la Ceni, Francis Pedro Amuzun se tourna alors vers les autres journalistes en s’exclamant : « ça veut dire quoi ? A ciel ouvert comme ça on vole ?» Il est alors soutenu par son collègue commissaire de l’ANC, Edem Atantsi qui interpelle également le journaliste : « toi aussi tu veux nous empêcher d’entrer ici ? »

Et pendant que Francis Pedro Amuzun interrogeait le journaliste, Taffa Issifou Tabiou s’enfuit et laisse sa place vide sur le plateau sous l’œil goguenard des journalistes et des milliers de Togolais qui ont suivi cette scène en direct.

Les téléspectateurs togolais qui regardaient la chaine nationale, ne nous démentiront pas puisqu’ils ont été nombreux à intervenir sur les réseaux sociaux pour savoir ce qui n’allait pas. Ces images en une fraction de seconde a ainsi permis aux milliers de compatriotes de comprendre ce qui s’est tramé dans son dos et sur le holdup électoral qui est en cours d’exécution.

Ainsi, au mépris de l’éthique et de la vérité des urnes, les Togolais ont pu assister en direct à la Télévision Togolaise, à une scène surréaliste qui a suscité l’indignation, dont le théâtre d’ombres qu’est devenu la République togolaise est devenu coutumier !

4- LE CAMOUFLET DE FAURE GNASSINGBE A l’ORGANISATION INTERNATIONALE DE LA FRANCOPHONIE

Cette indignation a également gagné le camp des membres du Comité d’accompagnement présidé par Siakara Sangaré chef de la délégation de l’OIF, qui ne voulant pas cautionner la forfaiture, ont tous quitté la salle. Siakara Sangaré chef de la délégation de l’OIF et membre dudit comité a aussitôt déclaré : « Je n’ai plus rien à faire ici », et a dû lui aussi quitter la salle pour ne pas cautionner cette forfaiture. Il a non seulement « rendu les armes » mais a également demandé aux membres du comité d’accompagnement de ne pas assister à la proclamation. Avant de prendre la porte, il a précisé que « les membres qui resteront dans la salle le seront à titre personnel et non au nom dudit comité.» « Je mets fin à ma mission » a-t-il lancé en direction des journalistes amassés devant l’entrée de la Ceni avant d’être raccompagné à son véhicule par le ministre de la sécurité Yark Damehame.

Le hold-up a donc eu lieu sous les yeux d’un représentant de l’Organisation internationale de la Francophonie, mandaté par sa présidente Mme Michelle Jean, représentant qui avait pris son rôle à cœur en assumant pleinement ses responsabilités.

Il sera intéressant d’observer la réaction dans les jours à venir de la présidente de l’OIF Mme Michelle Jean, sur la manière dont les aspirations profondes du peuple togolais ont une fois encore été méprisées et sacrifiées sur l’autel de la force brutale, de l’injustice et de l’impunité.

A peine 4 heures avant la publication des résultats, inversés en faveur de Faure Gnassingbé, le bureau exécutif de la Ceni avait rencontré la délégation de la Cedeao conduite par John Mahama et Alassane Ouattara. En réalité, Taffa Issifou Tabiou a commencé à commettre sa forfaiture dès la sortie de cette réunion en proférant un mensonge par omission : « Les présidents nous ont demandé de proclamer les résultats le plus tôt possible pour pouvoir les transmettre à la cour constitutionnelle au plus tard demain [jeudi 29 avril, Ndlr] », alors qu’en réalité les deux Présidents ont décidé de laisser la CENI continuer ses travaux en mettant de côté les nombreux procès-verbaux litigieux provenant de certaines Celi, ceux-ci devant faire l’objet d’un règlement juste avec l’aide du Comité d’accompagnement.

5- JEUX D’INFLUENCE SUR LES OPINIONS PUBLIQUES NATIONALE ET INTERNATIONALE

Il y a lieu de s’interroger sur la manière dont la presse internationale traite l’information A cela s’ajoute une tentative de manipulation des opinons publique nationale et internationale, grâce au relais complaisant de grands médias nationaux et internationaux pour indiquer des tendances favorables à Faure Gnassingbé, sur la base de résultats partiels, portant sur un très faible pourcentage des suffrages vérifiés.

Tous les grands titres de la presse Française ont déjà adoubé Faure Gnassingbé : tels le quotidien français Le Monde qui dans sa livraison du 27 avril titre « Togo : le sortant, Faure Gnassingbé, en tête de la présidentielle » [[i]]et écrit : « Avec 62 % des suffrages contre 32 % pour son principal adversaire, Jean-Pierre Fabre, le président sortant du Togo, Faure Gnassingbé, arrive en tête de la présidentielle, selon les premiers résultats officiels lundi 27 avril. Sur 214 876 bulletins comptabilisés à ce stade, le président sortant obtient 133 375 voix, contre 68 957 à son rival, selon les résultats partiels publiés par la commission électorale nationale indépendante. Ces chiffres représentent environ 12 % des votants à l’élection de samedi. »

La Tribune de Genève titre pour sa part le 26 avril « Le président sortant du Togo part favori » [[ii]]et précise que : « Malgré le ras-le-bol d’une partie de la population, l’opposition, qui aligne quatre candidats et dont une partie boycotte le scrutin a, selon les experts, peu de chances de l’emporter. »

L’hebdomadaire Jeune Afrique à la date du 27 avril affiche une apparence de prudence en utilisant le conditionnel dans son titre « Togo : Faure serait en tête, l’opposition dénonce des fraudes ». [[iii]] En revanche, Jeune Afrique valide sans hésitation la version officielle du pouvoir lorsqu’il écrit : « Selon le système informatique de compilation des données électorales contesté par l’opposition, le président togolais sortant Faure Gnassingbé serait réélu avec environ 59 % des voix contre 37 % pour son principal rival, Jean-Pierre Fabre. L’opposition dénonce des fraudes. Selon des indiscrétions issues de Commission électorale nationale indépendante (Ceni) - qui doivent donc être confirmées officiellement - la tendance nationale des votes dessinait hier soir la victoire du président sortant, Faure Gnassingbé, qui serait réélu avec 59,14% des suffrages au détriment de son rival, Jean-Pierre Fabre, deuxième du scrutin avec 34,7% des voix. Ces chiffres émanent du système de comptage informatique SUCCES, contesté par l’opposition. Jusqu’à présent, selon un membre de la Ceni qui souhaite garder l’anonymat, ces données ont été en « concordance parfaite » avec les procès-verbaux (papiers) issus des bureaux de vote.» On se demande à quoi sert la présence d’un correspondant de JEUNE AFRIQUE sur place, si c’est pour ne pas rendre compte des premiers éléments de fraude, que nous avons cités et relayer sans aucune réserve la soi-disant « « concordance parfaite » avec les procès-verbaux (papiers) issus des bureaux de vote.»

Même tendance chez les médias audiovisuels.

Ainsi France 24 titre le 27 avril « Togo : le sortant Faure Gnassingbé en tête des résultats partiels de la présidentielle », [[iv]]tout en précisant que : « Selon les résultats de six des 42 circonscriptions de vote, le président sortant remporterait entre 62 % et 64 % des suffrages, loin devant le candidat le mieux placé, Jean-Pierre Fabre, qui récolte entre 33 % et 32 % des voix. Toujours selon ce premier décompte, les trois autres candidats d’opposition ont chacun obtenu moins de 1% des voix. » Ces premiers résultats représentent environ 12 % du nombre estimé de votants et portent sur 934 bureaux de vote [sur plus de 8000 ndlr] situés dans six régions différentes du pays, au centre, dans le nord et dans le sud.»

De même TF1 s’est vu gratifier d’un message rugueux en sorte de mise au point sévère par certains acteurs des réseaux sociaux : « Madame/Monsieur, Je suis très indigné et choqué par la façon dont vos journalistes traitent le dossier de l’élection présidentielle au Togo. C’est totalement erroné d’annoncer sur vos antennes que le chef de l’Etat actuel, Faure Eyadema serait en avance confortablement selon les résultats partiels. Les résultats annoncés par la Ceni concernent ceux de 6 Celi (commission électorale locale indépendante) seulement sur les 42 au total. En plus, il y a plusieurs anomalies relevées par rapport à ce résultat. En effet, la Ceni remarque que le nombre de votants est supérieur au nombre d’électeurs inscrits. Pour cela les travaux de compilation sont suspendus pour régler définitivement ce problème avant de continuer le dépouillement des résultats des 36 Celi restantes notamment des zones favorables à l’opposition. Je vous prie de traiter l’info avec impartialité et objectivité. Vous avez un envoyé spécial sur le terrain et j’ose croire qu’elle suit les choses de près. De grâce évitez à notre pays ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire. Merci de votre bonne compréhension.» Dont acte !

6- SE MEFIER DE LA FAUSSE IMPRESSION DE CALME APPARENT !

Ainsi acculé par l’impossibilité de masquer son système de fraudes massives il y a de forts risque de violence, qui pourraient se traduire notamment par le saccage de la Ceni et au pire en portant atteinte à l’intégrité physique du principal candidat de l’opposition Jean-Pierre Fabre. L’inquiétude doit être sérieuse pour que le 28 avril dans la soirée, un colonel des Forces Armées Togolaises (FAT) prenne l’initiative d’appeler personnellement un membre actif sur les réseaux sociaux pour lui reprocher son activisme.

Par ailleurs, la venue à Lomé le 28 avril des présidents de Côte d’Ivoire, Alassane Dramane Ouattara, et du Ghana, John Dramani Mahama, président en exercice de la Cedeao, semble indiquer que la situation est moins radieuse et plus tendue que prévu par le Clan Faure Gnassingbé/Unir, que le raconte la presse internationale sans prendre la peine d’analyser la réalité de la situation. La délégation de Cap 2015 composée de Jean-Pierre Fabre, Patrick Lawson, Me Doe Bruce, Mme Adjamagbo et Me Abi Tchessa, a présenté un dossier solidement fourni et argumenté pour étayer ses préoccupations, contenant les preuves évidentes des fraudes massives déjà décelées. Force a été d’admettre que la seule manière de faire émerger la Vérité des Urnes était de permettre à la Ceni de mener à terme les travaux.

Cvu-Togo-Diaspora, préoccupé par un accroissement palpable des tensions, alerte l’opinion internationale sur la gravité de la situation et les possibilités de dérives de la situation post-électorale au Togo, du fait de Faure Gnassingbé et du parti Unir !

7- RECOMMANDATION DE CVU-TOGO-DIASPORA : RESTER VIGILANTS JUSQU’AU BOUT !

L’expérience des citoyens togolais en matière de rendez-vous électoraux manqués pour la Vérité des Urnes et l’avancée de la démocratie, doit conduire à la plus grande vigilance en regard des menaces qui pèsent désormais sur l’issue du scrutin présidentiel du 25 avril 2015.

Cvu-Togo-Diaspora, a émis les plus grandes réserves sur la possibilité d’organiser un scrutin entièrement transparent sous le pouvoir de Faure Gnassingbé et Unir.

Il semble aujourd’hui, que malgré la ténacité du Président du Comité d’Accompagnement, Siaka Sangaré, mis à disposition par l’Organisation internationale de la Francophonie, malgré le courage et la détermination, au sein de la Ceni, des représentants de Cap 2015 sous la conduite de Francis Pedro Amuzun, la Vérité des Urnes risque encore de ne pas émerger du scrutin présidentiel du 25 avril 2015.

Pour chaque démocrate togolais, la seule et unique préoccupation dans les heures et jours a à venir est de mobiliser le plus largement possible pour empêcher le coup de force électoral qui ne manquera pas d’être avalisé par la Cour Constitutionnelle.

Toutefois, la lutte pour la reconquête de la liberté par les togolais doit être sérieusement repensée pour que prennent fin ces genres d’actes ignominieux qui n’honorent pas le Togo.

29 avril 2015.

François FABREGAT
Sur le site de Médiapart

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