L’espace aérien du Togo et du Bénin continuera d’être géré par l’Autorité de l’aviation civile ghanéenne (GCAA).
Lomé et Cotonou ne récupèreront pas la souveraineté du ciel mais, et ça c’est nouveau, ils seront désormais associés à la gestion du GCAA et aux revenus générés qui, jusqu’à maintenant, allaient dans les poches du Ghana.
Le business est juteux.
Chaque avion qui emprunte l’espace aérien contrôlé par le FIR (Accra Flight Information Region), c’est à dire une large zone de l’océan atlantique qui borde le Ghana, le Togo et le Bénin, acquitte un droit de survol qui va de 200 à 600 dollars en fonction de la taille de l’appareil.
Pour les premiers six mois de 2014, Accra aurait ainsi empoché près de 5 millions de dollars.
Au terme de l’accord tripartite, des équipes togolaises et béninoises rejoindront le team de la GCAA et les revenus seront équitablement partagés.
Les présidents Faure Gnassingbé, Thomas Boni-Yayi (Bénin) et John Dramani Mahama (Ghana) se sont retrouvés mercredi à Accra pour évoquer les contours du nouvel accord.
Pour faire simple, les trois pays partageront les charges et les revenus de façon équitable.
Les détails seront discutés prochainement par les ministres des Transports et les responsables des agences de l’aviation civile des 3 pays concernés.