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A la Une: deux hommes pour un fauteuil
Publié le jeudi 30 avril 2015  |  RFI


© Présidence de CI par DR
Entretiens du President ivoirien, Alassane Ouattara et John Dramani Mahama, Président en exercice de la CEDEAO, avec les opposants togolais
Mardi 28 Avril 2015. Lomé. Entretiens du Président de la République, SEM. Alassane Ouattara et du Président John Dramani Mahama, Président en exercice de la CEDEAO, avec les opposants togolais dans le cadre de leur visite de solidarité au peuple togolais qui a organisé une élection présidentielle, le samedi 25 avril 2015.


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Au Togo, l’opposant Jean-Pierre Fabre ne reconnait pas la victoire de Faure Gnassingbé à la présidentielle de samedi dernier, le 25 avril, et il se considère comme le président élu. La partie de bras de fer est donc engagée…

Et les sites d’information togolais proches de l’opposition se déchainent. IciLomé parle de « victoire à la Pyrrhus » et s’étonne du silence de la communauté internationale : « pourquoi depuis l’épilogue du spectacle électoral de samedi dernier, les messages de félicitation ne se bousculent pas au portillon du palais de la Marina ? C’est parce que sans aucun doute, les pays frères et amis ont été surpris, comme les togolais, de l’allure carnavalesque avec laquelle les choses se sont précipitées à la CENI pour arriver à la victoire.

Plus étonnant, poursuit IciLomé, les chefs d’Etat Ghanéen et Ivoirien qui sont venus appuyer sur l’accélérateur de la proclamation des résultats n’ont pas daigné exprimer leurs félicitations à leur homologue togolais pour avoir été brillamment élu avec plus de la moitié des voix. Ailleurs, c’est la France, ou les Etats-Unis, ou encore les autres puissances occidentales qui saluent l’esprit démocratique qui a prévalu pendant le scrutin et la proclamation des résultats. Mais ni Paris, ni Washington, ni Londres ne se sont prononcés… »

Le site Togocity hausse encore le ton : Faure Gnassingbé « n’est pas un homme avec qui il faut négocier quoi que ce soit, car par le passé, des hommes ont négocié avec lui pour n’obtenir que de la fumée. Ce n’est pas un homme qu’une élection quelconque peut chasser du pouvoir ; il s’entêtera à y rester quel que soit le verdict des urnes. Ce n’est pas un homme avec qui on peut partager le pouvoir. Il en a une notion spéciale, héritée de son père qui régnait sans partage. C’est un homme qu’il faut chasser du pouvoir par une révolution, un point, c’est tout. […] La seule solution, poursuit Togocity, est une union sacrée de toute l’opposition, des vrais opposants, pour exiger et obtenir le départ de Gnassingbé. Mais, s’interroge le site, une telle union sacrée est-elle possible avec nos petits égoïsmes que nous n’arrivons pas à dépasser ? »

Combien de PV ?

Le quotidien Le Pays au Burkina tente de démêler le complexe écheveau électoral togolais : « le président sortant, Faure Gnassingbé, a obtenu 58,75 % des suffrages contre 34,95 % pour Jean-Pierre Fabre. La grande question en l’état actuel des choses est de savoir si les résultats ont été calculés sur la base de l’examen de l’ensemble des procès-verbaux et ce, conformément à ce qui avait été convenu par la CENI. La réponse est négative, pointe Le Pays, si l’on en croit le vice-président de la CENI, Francis Pedro Amouzou.



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