Depuis la proclamation des résultats provisoires du scrutin présidentiel du 25 avril dernier par la commission électorale nationale indépendante (CENI), tous les regards sont désormais tournés vers la cour constitutionnelle qui est l’organe suprême juridique des contentieux.
Il appartient aux candidats qui se sentent marginalisés et lésés d’apporter les preuves palpables et convaincantes.
Mohamed Ibn Chambas, le représentant spécial pour l’Afrique de l’ouest du secrétaire général des Nations Unies, l’a encore rappelé ce jeudi à l’endroit des candidats.
« Si un candidat n’est pas satisfait des résultats proclamés par la Céni, c’est à lui de saisir la Cour constitutionnelle et de déposer son recours. L’évidence c’est de laisser la Cour faire son travail comme l'a conseillé récemment le président en exercice de la Cédéao, John Dramani Mahama. Les Togolais doivent garder leur calme et suivre le processus légal et constitutionnel pour présenter leurs doléances», a-t-il indiqué.
Comme M. Ban Ki-Moon Secrétaire Général de l’ONU s’est félicité du déroulement pacifique de l’élection présidentielle, Ibn Chambas a apporté son soutien aux conclusions des différentes missions d’observation. Elles ont certifié avoir assisté à une élection libre, crédible et transparente.