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Libre Opinion/Politique togolaise: Les raisons qui ont fait mordre la poussière à l’opposition togolaise, 4 fois, en huit ans !
Publié le vendredi 1 mai 2015  |  Telegramme 228


© aLome.com par Edem
Les Présidents Dramani et ADO ont tenté d`aider les Togolais à trouver une solution à la lenteur qui caractérise la centralisation des résultats à la CENI depuis plusieurs jours
Lomé, le 28 avril 2015. Cité OUA, zone GTA. Mission de bons offices express des Présidents Dramani et ADO au chevet du Togo ensablé dans une crise de centralisation des résultats de sa présidentielle du 25 avril


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En 2007, 2010, 2013, et 2015, l’opposition togolaise a perdu 4 scrutins majeurs : deux législatives et deux présidentielles ! C’est lamentable, mais c’était prévisible et bien payé !
Trois raisons principales expliquent ce parcours minable de nos opposants ou étiquetés tels :



 L’amateurisme ou l’immaturité politique ;
 La paresse ;
 L’égoïsme surdimensionné.
Les législatives de 2007 s’étaient déroulées, pour la première fois, depuis longtemps au Togo, sans anicroches et de façon transparente, mais l’opposition n’avait glané que 31 élus pour un Parlement de 81 membres à l’époque…
En 2010, devant une multitude de candidats de l’opposition, Faure Gnassingbé rafla la mise, avec plus de 66 % des suffrages à la présidentielle…


Puis, en 2013, l’opposition alla au charbon, plus divisée que jamais, et se retrouva seulement avec 29 députés, alors que le parti UNIR, qui n’avait même pas deux ans d’âge rafla 62 députés dans un parlement de 91 membres !...



Puis vint le 25 avril 2015…Après une gaminerie de tentative de désigner, lors d’un conclave bidon, un seul candidat pour affronter Faure Gnassingbé, l’opposition aligna 4 candidats conte le sortant, et les résultats provisoires livrés par la CENI, donne Faure Gnassingbé vainqueur du scrutin, avec 58,75 %, et en seconde position, Jean-Pierre Fabre, avec 34, 95 % des suffrages. Les trois autres candidats de l’opposition n’atteignent même pas 8 % au total…



Aussitôt proclamés par la CENI, les résultats provisoires sont contestés par le candidat Jean-Pierre Fabre, qui annonce sans honte que les chiffres compilés par le service informatique de CAP 2015, son regroupement, ne reconnait pas ces résultats ! Il veut être Président de la République, et il ne sait pas que c’est pour éviter que chaque candidat agisse bêtement comme lui, qu’on a mis en place une CENI (qui compte 5 membres de l’opposition) et une COUR CONSTITUTIONNELLE chargée de proclamer les résultats définitifs du scrutin.



Que dira Mr Fabre si Aimé TCHABOURE GOGUE annonce que selon les services de compilation de ADDI, il a obtenu 51 % des suffrages ?
Que dira Mr Fabre, si Me Tchassona Traoré, annonce que, selon ses propres décomptes, il a obtenu 49 % des suffrages ?
Que dira Mr Fabre, si Mr Gerry Taama, annonce que selon ses propres décomptes, le NET a obtenu 82 % des suffrages ?
Que dira Mr Fabre, si UNIR annonce, que selon ses propres calculs, Faure Gnassingbé a obtenu 99 % des suffrages ?
C’est pour éviter que chaque parti politique ne vienne nous débiter des idioties que les commissions électorales sont créées, de même que les Cours Constitutionnelles !
Mr Jean-Pierre Fabre, pardon, il faut mûrir un peu ! Le monde entier nous regarde !



A) L’amateurisme ou l’immaturité politique


Le scrutin du 25 avril 2015 a montré encore, s’il en était besoin, l’immaturité politique de la classe politique togolaise, et l’amateurisme de nos leaders politique, surtout de l’opposition. Nous n’avons cessé de dénoncer ce déplorable manque de vision, de réalisme et d’éducation politique de la classe politique togolaise de l’opposition, surtout après le retrait de la vie politique active de plusieurs leaders politiques crédibles comme Me Yaovi Agboyigbo, Me Joseph Kokou Koffigoh, Edem Kodjo, Léopold Gnininvi, et même Gilchrist Olympio…



Il faut dire que l’effacement de ces leaders s’est fait, sans qu’ils aient préparé sérieusement leur relève, et les résultats
sont malheureusement catastrophiques. Un exemple patent est le comportement cavalier et irresponsable du vice-président de la CENI, Francis Pedro AMUZU, un journaliste minable nommé par le regroupement CAP 2015 de Jean-Pierre Fabre.


Alors que la compilation des résultats du scrutin se poursuivait par la CENI, qui avait donné les résultats de 6 CELI (ANIE, AVE, ASSOLI, BAGUIDA, BASSAR, BINAH), Mr PEDRO AMUZU, se fendit d’une conférence de presse, en dehors de la CENI, pour relever que 1000 ou 1200 suffrages, ne figuraient pas sur les chiffres annoncés par la CENI, dont il est pourtant membre ! Les résultats proclamés par la CENI indiquaient les résultats suivants (207.779 suffrages exprimés) :
Jean-Pierre Fabre : 68.957 voix
Tchassona Traoré : 1761 voix
Gerry Taama : 1657 voix
Aimé Gogué : 1569 voix
Faure Gnassingbé : 133.375 voix…



Au vu de ces résultats, on ne voit pas comment 1000 ou 1200 voix pouvaient influer sur les résultats de ces 6 CELI ! Mais les sieurs AMUZU et FABRE n’en n’ont cure !


Un blocage systématique des travaux de la CENI, par le sieur AMUZU s’en suivit, qui plomba les travaux. La CENI parvient cependant à publier les résultats de 5 autres CELI (Blitta, Oti, Kpendjal, Tandjoaré, Cinkasse), avec les résultats suivants :
Jean-Pierre Fabre : 16.229
Tchassona Traoré : 1823
Gerry Taama : 1861
Aimé Gogué : 36.848
Faure Gnassingbé : 195.156



Mr Amuzu ne fit aucun commentaire sur ces chiffres, mais c’est Jean-Pierre Fabre qui annonça des fraudes, sans donner le moindre chiffre, dans les régions habituellement favorables à Faure Gnassingbé (Kara, plaine du Mô, Pagouda, Tchamba, etc.), alors que la CENI n’a encore publié aucun résultat dans ces régions !


Pire, Jean-Pierre Fabre annonce qu’il ne déposera pas de recours devant la COUR CONSTITUTIONNELLE, qu’il traite « à la botte du régime », cette même Cour qui a validé sa propre candidature à l’élection présidentielle, alors que normalement, Mr Jean-Pierre Fabre n’est pas éligible !


L’article 62 de notre Constitution stipule que :
« Nul ne peut être candidat aux fonctions de Président de la République s’il n’est exclusivement de nationalité togolais à la naissance… ».


Or, Jean-Pierre Fabre est né français et togolais de père français, et de mère métisse !!
C’est clair et net, et cet homme ne doit plus jamais être autorisé à être candidat pour une quelconque présidentielle au Togo !



Autre signe d’immaturité de cet individu : en 2010, alors que la Cour Constitutionnelle a déclaré Faure Gnassingbé vainqueur de la présidentielle (avec 66 % des suffrages et 33 % pour Jean-Pierre Fabre), cela n’a pas empêché le farceur de marcher pendant plus de 4 ans et demi, de Kondjindzi à la plage de Lomé, pour réclamer le fauteuil présidentiel ! Puis, on ne sait pas ce qui s’est passé dans le ciboulot du métis français, il écrit à Faure Gnassingbé, en lui donnant du «Monsieur le Président » !
Je parie qu’il marche sur la tête, ce FABRE Jean-Pierre FABRE !


Mais la vérité est plus sordide : Jean-Pierre prépare son avenir judiciaire et toutes ses gesticulations actuelles ne sont que pour atténuer les effets d’un très probable procès que le candidat Fabre doit affronter ! En effet, l’immature Fabre a signé, avec justement Mr Pedro AMUZU, une enquête bidon accusant, sans preuves, 4 officiers supérieurs, un commissaire de police, et 3 cadres de l’administration togolaise, d’avoir incendié ou commandité l’incendie des marchés de Kara et de LOME !


B) La paresse



Le plus paresseux des leaders politiques actuels du Togo est incontestablement Jean- Pierre Fabre. Ayant grandi dans le cocon douillet confectionné par le général Gnassingbé EYADEMA, amant de notoriété publique, pendant plus de 25 ans, de Mme FABRE Fanklin, mère de l’opposant,


Jean-Pierre Fabre a été, pendant une courte période, chargé de TD à l’UB, mais depuis 25 ans, je suis incapable de vous dire ce qu’il a fait comme boulot ! Les trois autres candidats de l’opposition qui ont affronté Faure Gnassingbé ont des CV éloquents : Tchassona est notaire, Gogué est Professeur d’université, ancien doyen et ancien vice-recteur, Taama est ancien brillant officier supérieur, qui a démissionné de l’Armée et s’était remis dans les études, avec un bon cursus. Fabre, lui n’est pas fichu de savoir que les accords politiques ne sont pas au-dessus de la Constitution, ne sait pas que les membres la Cour Constitutionnelle sont élus par un mécanisme constitutionnel, et ne sont donc pas « à la botte du régime), sinon, ils n’auraient même pas validé sa candidature à ce scrutin, alors que l’article 62 de notre Constitution le disqualifie…



Les autres candidats, diplômés ou pas, n’ont pas montré d’activités débordantes au cours de cette campagne ! On ne se lève pas en 15 jours, pour être élu Président d’un pays ! Il y a 35 préfectures et une précampagne sérieuse est indispensable pour atteindre la majorité de nos populations ! Nos leaders confondent aussi de tout temps, LOME à l’ensemble du territoire togolais, ce qui explique d’ailleurs pourquoi Jean-Pierre Fabre a passé plus de 4 ans et demi à marcher de Kondjindji (un quartier de Lomé) à la plage, pour réclamer bêtement le fauteuil présidentiel, alors que la Cour Constitutionnelle avait proclamé Faure Gnassingbe Président, en 2010 !


Et puis, c’est seulement à l’approche des scrutins, qu’on entend parler des leaders de l’opposition ! Même ceux qui sont élus au Parlement sont feignants dans l’hémicycle : depuis 2007, un seul projet de loi a été présenté par les députés de l’opposition, en octobre 2010, et aucune motion de censure n’a été déposée au Parlement depuis 2007 !



En cœur, on entend les opposants crier « Réformes ! Réformes ! Réformes ! », mais aucun d’eux n’a pris l’initiative de ces réformes, sachant que les réformes ne peuvent se faire au Togo, que par la voie parlementaire (UNIR a 62 députés sur 91) ou par référendum national… Au cours des 5 ans du dernier quinquennat, aucun parti politique de l’opposition n’a organisé, ne serait-ce qu’un séminaire, un colloque ou une conférence sur un thème donné (à part la Conférence ratée sur l’économie du Togo, livrée par Jean-Pierre Fabre, qui s’est contenté de lire un document d’une ONG américaine de 2011 sur l’évasion des capitaux des pays africains !)…
Comment veulent-ils diriger un pays comme le Togo ?

C) L’égoïsme surdimensionné des leaders politiques



On se rappelle avec amertume des législatives du 25 juillet 2013, où l’opposition togolaise s’est jouée un tour de cochons pas possible ! Les délégués du regroupement de 7 partis politiques formant l’Arc-en ciel d’antan, ont attendu, en vain, jusqu’à 30 minutes de la clôture des dépôts de candidature à la CENI, que l’ANC de Jean-Pierre Fabre vienne, pour qu’ils déposent une liste commune, dans cette élection à la proportionnelle ! Au finish, toute l’opposition n’a glané que 29 députés sur 91 sièges, alors que le parti au pouvoir s’en sort avec 62 députés !



On se rappelle aussi de ce « conclave » bizarre et avorté de l’opposition, qui a duré plusieurs mois, où les leaders tentaient de se trouver un leader unique de l’opposition pour la présidentielle de 2015 ; au finish, le CAR boycotte la présidentielle, et AIME GOGUE, qui était pourtant, avec son parti, ADDI, dans le même groupe parlementaire que l’ANC, s’est présenté, après que ce groupe parlementaire se soit fait exploser !


Bref, au Togo, « tout le monde il est vrai opposant, tout le monde il est beau, tout le monde il est populaire, tout le monde il est aimé du peuple, tout le monde il doit être Président de notre cher pays » !...


Alors, ce qui est marrant pour Jean-Pierre FABRE, s’il ne présente pas de recours devant la Cour Constitutionnelle, qui a validé sa candidature au scrutin présidentiel, et qu’il se dit élu à la présidentielle du 25 avril 2015, c’est une COUR de MOUTONS qui va le proclamer Président de la République des Moutons, si le Chef d’Etat-major général des Forces Armées Togolaise (FAT) , ne le fait pas incarcérer avant, lui qui dit qu’il faut enfermer le général Kadanga et 3 autres officiers, qu’il accuse sans preuves, d’être les commanditaires des incendies criminels des marchés de Kara et de Lomé…



Apparemment, un scénario « MORSI-FABRE » se dessine à l’horizon, un scénario « faux Fabre-Morsi », parce que l’Egyptien Mohamed MORSI, lui, a été élu démocratiquement (résultat confirmé par la Cour Constitutionnelle égyptienne) par 53 % des suffrages exprimés…Ce qui ne l’empêche pas de dormir derrière les barreaux, pour 20 ans au moins !...


Dr David IHOU, Consultant en Géopolitique et Stratégie sécuritaire

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