Selon l’étude «Africa : a closer look at value», publiée fin avril par le cabinet d’audit et de conseil PwC, les cinq pays les plus attractifs pour les investisseurs en Afrique subsaharienne au cours des 24 derniers mois sont le Ghana, le Nigeria, la Tanzanie Maurice et la Zambie. Viennent ensuite le Mozambique, le Botswana, le Kenya, le Zimbabwe et l’Ouganda et la Namibie, la Côte d’Ivoire, le Rwanda, l’Afrique du Sud et la République démocratique du Congo.
Ainsi, il apparaît que les pays africains anglophones sont les plus plébiscités par les investisseurs, la Côte d’Ivoire ne figurant qu’au 12ème rang des quinze pays qui attirent le plus les capitaux.
Pour établir ce classement, PwC a interrogé un échantillon de 61 investisseurs et analystes installés en Afrique et leur a demandé de citer les pays dans lesquels leurs équipes ont travaillé au cours des 24 derniers mois.
L’étude a également fait ressortir que les investisseurs s’intéressent de plus en plus aux pays africains disposant d’un grand marché intérieur.
«Au-delà des destinations traditionnelles pour les investisseurs que sont les pays disposant de ressources naturelles ou de grands projets d’infrastructures, nous constatons un intérêt grandissant pour des pays qui bénéficient d’un marché intérieur fort», souligne Philippe Couderc, associé PwC.
«L’émergence d’une classe moyenne urbaine et dont les besoins sont largement à satisfaire offre des opportunités plus larges. Ainsi, le succès des télécommunications ou des banques montre clairement que l’Afrique constitue un marché avec une demande qui ne fera qu’augmenter dans les années à venir», ajoute-t-il.
L’étude de PwC montre, par ailleurs, que les opportunités d’investissement sur le continent ont fortement augmenté au cours des deux dernières années. En 2014, 39 % des 61 investisseurs et analystes interrogés ont étudié plus de 10 opérations de transactions en Afrique, contre seulement 12 % en 2012. D’après les auteurs de l’étude, si toutes les régions montrent un fort intérêt à investir en Afrique, les investisseurs les plus intéressés restent ceux issus des BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine) dont 36 % disent avoir un «très grand intérêt» pour le continent contre 16 % des investisseurs Européens et 10 % seulement des Américains.... suite de l'article sur Autre presse