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La promotion des produits africains au cœur des discussions au Bénin
Publié le jeudi 7 mai 2015  |  AfreePress


© aLome.com par Didier Assoumou
SARA 2015: la 3ème journée aux couleurs de la Pâques
Dimanche 5 Avril 2015. Abidjan. La troisième journée du Salon de l’Agriculture et des Ressources Animales SARA s’est déroulée dans une ambiance particulière de fête de pâques avec l’entrée en scène des producteurs de chocolat.


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Togo - Chaque année, l’agriculture des pays ouest africains est confrontée à plusieurs aléas climatiques, notamment la sécheresse et les inondations qui, après leur passage, laissent les populations en situation d’insécurité alimentaire et de pauvreté.

Forts de cette situation alarmante, journalistes et représentants d’organisations de la société civile des pays de l’Afrique de l’ouest et des acteurs impliqués dans la promotion de l’agriculture de la sous-région ouest africaine se sont réunis depuis lundi au Grand Popo au Bénin pour dégager les politiques nécessaires pour accompagner ce processus.

Cette rencontre d’une semaine organisée par l’ONG Afrique performance se veut un cadre de donner à ces responsables, des outils nécessaires pour accompagner la promotion de l’agriculture de la sous-région ouest africaine et promouvoir la consommation des produits africains par les Africains.

"Il y a les thématiques liées aux politiques agricoles et de sécurité alimentaire et les médias ainsi que les organisations de la société civile ont un rôle à jouer. Nous voulons leur donner des outils de travail et préciser leur rôle pour pouvoir accompagner les autres aux différents processus au niveau agricole", a déclaré le coordonnateur Abel Gbègbénomon, président Afrique performance.

Au-delà des problèmes liés aux climats qui minent l’agriculture des pays de la sous-région, il y a celui des produits d’écoulement sur les marchés locaux. Ce qui réduit considérablement le revenu du paysan ouest africain.

"Parce qu’on aurait étudié en Europe et quand on revient manger ce qui est produit en Afrique, c’est comme diminuer ses valeurs. Mais c’est plutôt un manque de civilisation parce que la mondialisation suppose que celui qui ne veut pas promouvoir ses produits locaux va disparaître. Aujourd’hui, il est important de consommer ce que nous produisons parce que c’est notre contribution à l’émergence des produits africains", a indiqué Ouro-Bossi Tchacondo, président du Centre d'observation et de promotion de l'Etat de droit (COPED) et membres des concertations du réseau de la société civile togolaise.

Joseph A.

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