A peine le énième coup de force électoral opéré par Faure Gnassingbé, que certains hommes politiques « ventrocrates » ont commencé la ronde autour de cette pseudo victoire dans l’espoir d’être appelés à la mangeoire. C’est le président du micro parti Obuts, Agbéyomé Kodjo qui avait annoncé les couleurs en embouchant la trompette de flagornerie.
Est également très active et enthousiasmée par cette réélection frauduleuse de Faure Gnassingbé, une lugubre coalition de partis fantômes dénommée « Nouveau regard ». Ce regroupement composé des partis en voie de disparition, la CPP, le PDR et la NDP avait déjà appelé à voter pour Faure Gnassingbé. C’est tout naturellement que les responsables s’estiment gagnants de cette sordide machination électorale. C’est en qualité d’invités de prestige qu’ils ont assisté au happening haut-de-gamme organisé lundi à la Nouvelle Présidence. « Eh bien, vous savez, c’est une continuité pour le président Faure Gnassingbé. C’est avec grand plaisir que nous avons assisté à cette belle cérémonie », s’est épanché Francis Ekon, président de la CPP et leader de la coalition.
Il a salué cette mascarade électorale qui lui permettra de changer son statut social dans les prochains jours, « faure » du pseudo soutien qu’il a apporté au mal élu. Et comme on pouvait s’y attendre, il a fustigé le psychodrame qui s’est produit au siège de la CENI, en direct à la télévision nationale, capté à l’étranger qui révèle la véritable nature de la tyrannie qui a pris les six millions de Togolais en otage depuis cinquante années. « Ce qui vient de se passer après l’élection présidentielle est simplement regrettable parce que nous ne devrions pas offrir ce spectacle au monde entier », s’est-il indigné. Selon Francis Ekon, on peut frauder les élections, ce qui est normal à ses yeux, mais exiger la vérité des urnes est inacceptable d’après lui. Encore un braconnier de la démocratie au Togo !
Ce qui est encore plus cocasse, c’est le piteux spectacle qu’il s’est donné lors du banquet qui a suivi le cérémonial à la gloire de Faure Gnassingbé. C’est un Francis Ekon à l’état de nature qu’on a aperçu sur les écrans. Heureux comme un cochon dans sa bauge. Il était dans tous ses états, fouloir blanc à la main jubilant comme un môme pour une victoire qui n’en est pas une. Brrrrrr !
Source : Liberté