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Togo: Réélection de Faure Gnassingbé/Alberto Olympio prend acte et propose à l’opposition d’agir rapidement pour constituer un «véritable contre-pouvoir»
Publié le jeudi 7 mai 2015  |  togosite.com


© aLome.com par Parfait
Alberto Olympio, leader du PT, en démonstration au sujet des irrégularités contenues dans le fichier électoral de 2013
Lomé, le 25 mars 2015, Brother Home. Le PT a démontré que l`actuel fichier électoral togolais, sans audit crédible, conduirait inéluctablement à de graves différends.


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Un par un, les acteurs politiques, qu’ils aient participé ou non à l’élection présidentielle du 25 avril 2015, donnent leur position sur cette échéance électorale gagnée par le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé avec 58,77% des voix, selon la Cour constitutionnelle devant quatre (4) candidats de l’opposition.


«Je prends acte du fait que M. Faure Gnassingbé ait prêté serment pour un nouveau mandat au Togo, je ne veux plus revenir sur des polémiques, il faut tourner la page pour aller de l’avant », tels sont les premiers mots prononcés par Alberto Olympio, le président du Parti des Togolais, sur radio Kanal FM ce jeudi, au lendemain de la proclamation des résultats définitifs de l’élection présidentielle.

Et aller de l’avant, signifie pour celui qui est connu pour avoir été déclaré comme premier candidat à cette élection mais qui à la veille du scrutin, a préféré ne pas déposer sa candidature pour des problèmes relatifs au fichier électoral, que les forces de l’opposition se regroupent pour constituer un «véritable contre-pouvoir».

«Ce qui est important, c’est que nous apprenions de toutes nos erreurs, les mêmes causes produisent les mêmes effets, nous devons nous rassembler comme une vraie opposition, pas de contestation seulement mais aussi de proposition qui participe à la vie de la cité, c’est ce qui va contribuer au bien-être du peuple togolais. Il faut que nous ayons une opposition solide qui propose et non une opposition qui fait des revendications qui ne vont rien apporter aux Togolais», a déclaré Alberto Olympio.

Pour cet opposant, il faut commencer par revoir la composition de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et le fichier électoral.

«Nous ne devons plus jamais aller à une élection sans que les problèmes à la CENI ne soient réglés. Elle doit être technique, on ne doit plus voir un seul homme politique ou une seule femme politique à la CENI, plus jamais, même pas moi», a-t-il précisé.



Telli K.

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