Elections : Une période de vache grasse vite repartie

Politique

Publié le jeudi 7 mai 2015 | icilome

© aLome.com par Dodo Abalo
A 2 jours de la fin de la campagne 2015, Faure GNASSINGBE était dans à ANEHO.
Aného, le 22 avril 2015. Barouds d`honneur de Faure GNASSINGBE durant son opération de charme auprès des Togolais.

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Togo - On ne peut pas s'arranger pour qu'il y ait élection présidentielle chaque année au Togo, afin de créer de l'emploi à certains "artistes", "journalistes" et autres désœuvrés?

Voici une question postée par un humoriste togolais sur sa page facebook. La question peut paraître banale pour certains, mais elle revêt tout son sens, eu égard à ce qu’on a vécu pendant cette période électorale.

Des artistes se sont découvert d’étranges talents, celui de chanter pour la gloire de Faure Gnassingbé. Cela n’est pas gratuit. Pour des espèces sonnantes et trébuchantes, ils ont préféré leurs ventres a la démocratie.

La même situation est observée chez certains journalistes qui, dans des émissions radiotélévisées ou dan leurs écrits, volent au secours de la dictature qui embrigade le pays. Certains, et non des moindres sont allés loin en arborant les t-shirts du candidat du pouvoir. Ils ont choisi la politique aux règles d’éthique et la déontologie qui régissent le métier.

Il y a également ce pléthore de désœuvrés qui a aussi accompagné la dictature. On pourrait bien comprendre leur cas, puisque c’est la faim qui l'emporte et leur indique la direction qu’ils doivent prendre. Ils ne réfléchissent plus avec leur tête, mais avec le ventre.

Cependant, après cette élection, on se demande ce que se passe dans la tête de tout ce monde (artistes, journalistes et désœuvrés) qui renouent avec leur quotidien, puisque ce qu’ils ont récolté ne peut même pas leur garantir quelques semaines d’autonomie financière.

Quant à celui à qui ils ont offert leur service, rien n’est sûr qu’il pense encore à eux. Ces artistes, journalistes et jeunes désœuvrés (qui ont jouit pendant quelques jours) se retrouvent parmi le peuple toujours en proie à la misère.

Bref terminus tout le monde descend et ... toujours dans la misère.

I.K.

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