CAP 2020 !

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CAP 2020 !

Publié le samedi 9 mai 2015 | Focus Infos

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Jean-Pierre Fabre du CAP 2015 accomplissant son devoir civique à Kodjoviakopé, près de son domicile, dans le BV -Bureau de vote-numéro 5
25 avril 2015. Lomé - Lycée de Kodjoviakopé, salle numéro 5. Le candidat du CAP 2015 reste toujours méfiant à l`encontre du processus de centralisation des résultats.

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Présidentielle 2015 et joutes électorales

Avec la victoire de Faure GNASSINGBE, l’opposition togolaise vient de perdre la septième élection consécutive à laquelle elle a participé depuis le début du processus électoral, la quatrième jugée crédible et transparente par les observateurs nationaux et internationaux ; législatives et présidentielles comprises.

Face à cette situation, elle ne peut plus, comme elle l’a fait jusque-là, adopter systématiquement la posture de victime en criant aux fraudes. Ni continuer à jouer à la politique de l’autruche en accusant le ciel et la terre, de complot international contre le Togo.

Il est temps qu’en effet, au lieu de chercher à chaque fois des boucs émissaires, ses responsables se décident à trouver les raisons et à apporter des solutions à leur échec chronique. Sérieusement ! Ils ne peuvent plus s’exonérer d’une réflexion de fond, aussi bien sur leur approche de la vie politique togolaise, le contenu de leur discours ainsi que leur méthode pour conquérir le pouvoir.

Cette paresse intellectuelle qui leur fait faire l’économie du bilan de leurs actions, et surtout de leur inaction, n’est plus tolérable pour tous ceux qui souhaitent qu’en face d’un pouvoir triomphant, bien implanté et inscrit en plus dans une dynamique vertueuse depuis quelques années sur le plan socioéconomique, il y ait une opposition responsable.

Une force alternative, structurée autour d’idées fortes et élaborées, que porte une stratégie de conquête de pouvoir construite sur le moyen et long terme autour de valeurs communes et d’investissement sur le terrain. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, les actions fondées sur des certitudes devenues obsolètes, l’improvisation, la courte vue, le populisme inopérant et la démagogie, ne prospéreront jamais.

Le refus de dialogue, le mépris aussi bien envers les adversaires que les partenaires, les invectives, la calomnie, la désinformation même alimentée et amplifiée par les réseaux sociaux ou des relais dans des médias nationaux ou internationaux ciblés, ne sauraient produire quelque résultat en se substituant au travail de fond auquel devrait s’astreindre toute formation politique ambitieuse et aspirant à gouverner le pays.

Qu’il est facile grand Dieu, d’évoquer des irrégularités et autres fraudes pour masquer ses insuffisances et ses propres turpitudes. A force d’en user et d’en abuser, l’argumentaire finit par ne plus convaincre personne.

Qu’ils ont bon dos ces observateurs nationaux et internationaux, sur qui l’on tombe à bras raccourcis depuis quelques jours pour avoir soutenu « que le scrutin fut libre , crédible et transparent », mettant ainsi à nu une coalition minoritaire dans le pays, dont l’unique et seul programme est de surfer sur le mécontentement ou le rejet du pouvoir par une frange de la population. Malgré leur cri d’orfraie et la demande répétée sur les preuves, ils n’en ont pas à ce jour fourni aucune, établissant leur victoire. Si ce n’est un décompte tout particulier qui fait gagner leur candidat en annulant scandaleusement 40% des suffrages exprimés, provenant pour une large part des zones du nord du pays.

Ce dont il s’agit aujourd’hui, ne relève pas simplement de la cuisine interne des perdants. Pour la vitalité de notre jeune démocratie et pour un meilleur fonctionnement des institutions, il faut de vrais contre pouvoirs, une opposition forte. On n’en a pas. Cap donc sur 2020 ! ... suite de l'article sur Focus Infos

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