Migrations clandestines : l’Afrique doit pouvoir offrir d’autres perspectives à ses fils et filles (Déclaration N°13/2015 de PAX AFRICANA)

Diplomatie

Publié le mardi 12 mai 2015 | PAX AFRICANA

© aLome.com par Parfait
Edem Kodjo présente au grand public la réédition de son célèbre ouvrage «…Et demain l’Afrique».
Lomé, le 30 mars, EDA OBA HOTEL, Salle Orange. Publié en 1985 aux Editions Stock (filiale de Hachette, Paris, France) par Edem Kodjo, «…Et demain l’Afrique», essai de 421 pages, fresque littéraire évoquant la mue incontournable sous diverses coutures que doit connaître le continent noir pour son nécessaire développement, vient d’être réédité par «NEI CEDA Editions» (Côte d’Ivoire).

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- 3/4/2015

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Diplomatie

En dépit des condamnations, des mesures décidées par différentes réunions internationales extraordinaires et du grand émoi que suscitent chaque semaine dans le monde les drames migratoires aux larges des côtes européennes, le flux des migrants vers le «Vieux Continent» (Europe) ne cesse de gonfler.

Pire, les passeurs de clandestins opérant des côtes de plusieurs pays du Maghreb continuent, de toute évidence, d’agir dans la plus grande impunité. Une donne qui interpelle non seulement la sécurité intérieure des Etats africains se situant le long du pourtour méditerranéen, mais aussi ceux qui bordent ou qui sont traversés par le Sahara.

Ne pas trouver, dans des délais raisonnables, les voies et moyens de contrecarrer le fléau de l’immigration clandestine sur le sol africain et tout particulièrement dans le Sahara et en Méditerranée consoliderait dangereusement des réseaux criminels spécialisés dans divers types d’infraction. Il est à craindre que la passivité permanente qui guette les Etats africains en la matière élargisse, à moyen et long termes, les rayons d’action de ces passeurs au-delà du Sahara.

Même les flux migratoires suspects doivent dorénavant interpeller les services de sécurité des pays d’Afrique qui devraient à ce titre renforcer les contrôles rigoureux idoines à leurs frontières, sans pour autant s’ostraciser.

Face à l’urgence du péril migratoire (avilissant l’image de tout un continent) partant de l’Afrique en direction de l’Europe, les Africains ont l’impérieux devoir de mettre en commun tous leurs moyens d’action.

A n’en point douter, sur le long terme, le plus grand remède au phénomène migratoire clandestin partant de l’Afrique résidera dans la capacité des Etats africains à trouver un nouveau modèle de formation intellectuelle et professionnelle à leur jeunesse, généralement sans-emploi ou sous-employée, ainsi qu’un modèle de développement inclusif.
Ce nouveau paradigme commande d’inculquer aux jeunes (intellectuels ou non) d’Afrique, durant leur cursus de formation, la nécessité et la capacité d’auto-création d’emplois qui libère de multiples énergies au service du développement du continent berceau de l’Humanité.
A cette fin, l’idée de la convocation d’un «Sommet extraordinaire de l’UA sur le phénomène migratoire africain contemporain» demeure une priorité d’actualité pour PAX AFRICANA.

Fait à Lomé, le 12 MAI 2015

Ayant pour initiateur Edem KODJO (ancien Secrétaire général de l’OUA -devenue Union Africaine-, ancien Premier Ministre du Togo, Membre fondateur de la CEDEAO, Membre du Groupe des Sages de l’UA), « PAX AFRICANA» est une Fondation à but non lucratif à vocation internationale dont l’objectif essentiel est de garantir la paix et le développement en Afrique par la construction de l’Unité du Continent.
Elle a été portée sur les fonts baptismaux en juillet 2010 à Lomé (Togo) et est présidée par M. KODJO.

Elle s’est illustrée dans un passé récent dans des pays comme le Burkina Faso, la Guinée, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, Madagascar, le Mali, etc.
*** CONTACT : « PAX AFRICANA », Cité de l’Oua, Bp/81530 Lomé-Togo ; tel/ 00 228 22 61 06 15 ; e-mail : pax.africana@yahoo.fr

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