Liberté de presse/Attaque ouvert de Jean-Pierre Fabre et ses militants à l’endroit des journalistes

Politique

Publié le mercredi 13 mai 2015 | Telegramme 228

© aLome.com par Parfait
1er meeting du CAP 2015 depuis la proclamation des résultats provisoires du scrutin du 25 avril par la CENI: ces opposants contestent toujours les chiffres de la CENI.
Lomé, le 09 mai 2015. Terrain de BENIGLATO, centre-ville de Lomé. CAP 2015 reste ferme dans sa position de contestation des chiffres du scrutin du 25 avril donnés par la CENI et donne jusqu`au 15 mai à cette Commission pour retoucher les PV.

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Présidentielle 2015 et joutes électorales

Lors de son meeting samedi dernier à Lomé, le candidat malheureux de la présidentielle du 25 avril dernier ne s’est pas seulement attaqué au ministre de l’Administration territoriale, Gilbert Bawara, au président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Taffa Tabiou mais également aux journalistes. Pendant tout le temps qu’a duré toute son intervention, le président autoproclamé a tenu des propos qui laissent transparaitre une certaine animosité vis-à-vis des journalistes finalement pris pour des ennemis.

« Je voudrais demander à nos journalistes que si quelqu’un peut venir monter sur le podium afin de voir comment les gens sont nombreux, qu’il vient. Sinon il ne faut pas que vous allez écrire que les gens n’ont pas répondu au meeting du Cap 2015. Je connais certains qui sont venus et qui écrivent ça. Applaudissez pour moi. Celui que je dis, je ne le vois plus, il se cache dans le lot ? Je le vois », a déclaré le candidat Jean-Pierre Fabre.

De ce fait pourquoi Jean-Pierre Fabre a si peur qu’on parle de lui ? Pourquoi sa nouvelle cible comme ce fut le cas de par le passé, est les journalistes ? Comment quelqu’un qui aspire à gouverner un pays peut se donner la tâche de livrer les journalistes à la vindicte populaire ?

La liberté d’opinion et d’expression dont il jouit aujourd’hui serait-il restreint s’il arrivait à trouver gain de cause dans sa contestation des résultats de la présidentielle proclamés et confirmés par la Cour Constitutionnelle donnant vainqueur le président sortant, Faure Gnassingbé ?
Voilà des interrogations qui taraudent les esprits et qui présagent déjà d’une atmosphère difficilement vivable surtout pour les hommes de médias au cas où Jean-Pierre Fabre venait à prendre le pouvoir.

Charles D., T228

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